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Mascarade de Ray CELESTIN

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Que faisait-on des débris de rêves ? Est-ce qu'on les ramassait pour les recoller et en faire quelque chose d'autre ou bien est-ce qu'on laissait les éclats joncher le sol pour s'écorcher les pieds dessus jusqu'au sang ?"

Chicago. Juin 1928. La ville est sous l'emprise de Al Capone, qui utilise la prohibition pour asseoir son commerce et son influence aux ramifications profondes. Quand des mafieux de son camp meurent empoisonnés par de l'alcool frelaté, il rappelle à lui Dante, et lui demande de découvrir les coupables. De leur côté, les détectives Ida et Michael enquêtent sur la disparition d'une jeune femme et de son futur mari, issus de familles notoires de la ville. Enfin, Jacob, photographe pour la police, assiste à la découverte d'un corps qui le mène à enquêter sur une série de meurtres troubles. L'été qui s'annonce cloue les êtres au sol, la chaleur imprégnant chaque esprit endolori et accentuant les douleurs. Les personnages se croiseront à l'intersection de leurs enquêtes...

L'auteur signe là le deuxième volet passionnant d'une série de quatre ouvrages retraçant l'histoire du jazz et de la mafia pendant cinquante ans au XXème siècle. "Selon un procédé inspiré de l'Oulipo, chacune des quatre parties présente une ville, une décennie, un morceau, une saison, un thème et des conditions météorologiques différentes." indique l'auteur dans sa postface. Ainsi, dans cet opus, la ville de Chicago est à l'honneur. Chicago et ses industries qui se développent et asphyxient les êtres, Chicago et Al Capone décidé à régner sur la ville, Chicago et sa ségrégation raciale, mais aussi, la belle, berceau du jazz accueillant à bras ouverts des talents comme Louis Armstrong ou Joe "King" Oliver.

"Chicago reposait sur la ségrégation, sur ses limites et ses frictions, et le jazz était une oasis qui permettait d'y échapper. C'était comme un baume apaisant sur une ville blessée, une pommade pour dissoudre les frontières. Il était naturel que le jazz puisse être considéré comme une menace pour ces institutions qui profitaient des divisions compartimentant la ville."

"Le jazz venait des ouragans de la Nouvelle-Orléans que des légions de gens du Sud en haillons avaient ramenés dans le Nord, cachés dans les pistons des trompettes et le creux des contrebasses, et quand ils jouaient, ils libéraient ces tempêtes et toute cette énergie d'un simple souffle des lèvres sur une embouchure, d'une pression des doigts sur un clavier, d'une torsion de coude."

La structure même du roman est calquée sur l'enregistrement de "West End Blues" de Louis Armstrong. L'auteur voulait que le livre suive fidèlement l'arrangement de ce morceau et que chaque personnage constitue un élément de l'instrumentation.  Pour la suite, la troisième partie sera située dans les années 1940, à New York et à l'automne.

Vivement !

 

Présentation de l'éditeur : 10/18

Du même auteur : Carnaval

D'autres avis : Eva ; Jérôme ; Kathel ;

 

Mascarade, Ray Célestin, traduit de l'anglais pas Jean Szlamowicz, 10/18, février 2018, 614 p., 9.10 euros

Publié dans Roman policier Europe

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Les mouches de Jean-Paul SARTRE

Publié le par Hélène

"Car je suis un homme, Jupiter, et chaque homme doit inventer son chemin."

Alors qu'Agammemnon et Clytemnestre règnent sur la ville d'Argos, Egisthe et Clytemnestre, fomentent l'assassinat du roi pour vivre au grand jour leurs amours illicites. Après le meurtre sanglant, les mouches envahissent la ville, incarnant les remords des habitants. Oreste, le fils d'Agammemnon et Clytemnestre revient à cette période dans la ville. Il ne révèle pas son identité, préférant se faire passer pour Philèbe, habitant de Corinthe. Il retrouve sa soeur Electre, malmenée par le couple royal. Le rôle d'Oreste se dessine peu à peu : il se doit de venger la mort de son père et d'assassiner Clytemnestre, sa mère et son amant Egisthe. Seul contre tous, il prend les armes pour délivrer la cité.

Oreste devra faire des choix cruciaux : à partir du moment où il se défait de l'influence de Jupiter, il devient libre, libre de ses choix, libre d'être qui il souhaite. Mais le prix à payer est sa solitude... En effet, les mouches peuvent personnifier la tyrannie. Un seul homme peut résister, même s'il y a un prix à payer, comme Jean dans Rhinocéros de Ionesco, comme Diego dans L'état de siège de Camus. Mais l'espoir est permis car l'effort d'un seul peut changer la donne.

Jean-Paul Sartre explique : « Ce que j’ai voulu démontrer dans Les Mouches, c’est qu’il faut être lucide pour pouvoir dépeindre la liberté individuelle des comédies où elle se perd. Et le seul outil possible dans ce cas, c’est la responsabilité. Il faut savoir juger du degré de responsabilité individuelle que nous mettons dans nos actes. C’est ce que vivra d’ailleurs Oreste. Oreste ne prendra pas conscience qu’il peut être libre, mais qu’il l’est. Si j’ai utilisé un cadre mythique, c’est pour montrer l’absolu de la liberté, à travers le temps et l’espace. La liberté n’est pas une invention du XXe siècle. Elle est là depuis que l’Homme est Homme. Il ne faut qu’en prendre conscience. ».

Oreste assume ses responsabilités car pour lui la vie commence de l'autre côté du désespoir. "Le plus lâche des assassins, c'est celui qui a des remords" dira-t-il. Il faut écouter sa conscience, oser devenir ce que l'on veut et en assumer les conséquences sans faire oeuvre de mauvaise foi, principes de la philosophie existentialiste...

Un très beau texte à lire et relire !

 

Présentation de l'éditeur : Folio

Publié dans Théâtre

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Calvin et Hobbes tome 1 de Bill WATTERSON

Publié le par Hélène

 ♥ ♥  

Calvin est un petit garçon de six ans qui se sent un peu seul, mais est doté d'une imagination débordante. Ainsi, il donne vie à son ours en peluche Hobbes, se créant ainsi un meilleur ami de choix !

Ce premier tome se déroule pendant les vacances, Calvin et Hobbes sont soumis a vide des journées qui s'étirent sans fin, journées qu'ils s'empressent de remplir grâce à leurs projets fantasques. Ainsi, ils partent dans la forêt avec un téléphone pour répondre à l'appel de la forêt, jouent au croquet, et finissent par se bagarrer, s'envolent sur le tapis volant-paillasson de l'entrée ou s'amusent à embêter Susie, la petite voisine.

Les autres personnages restent relativement discrets, satellites dans la vie des deux compères, Calvin se plaisant à rappeler que son père est élu et risque de perdre ses prochaines élections... "Si tu penses te représenter comme "papa", tu devrais préparer ta campagne. Franchement, les sondages sont mauvais, ton mandat risque de ne pas être reconduit."
 

Cet hymne à l'imaginaire des enfants résonne de tendresse dans nos coeurs d'adultes !

 

Présentation de l'éditeur : Hors collection

D'autres avis : Convaincue par Sabine ; Mo 

 

Bd de la semaine accueillie par Stephie

 

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Pékin Pirate de XU Zechen

Publié le par Hélène

A sa sortie de prison, Dun Huang retourne à Pékin : condamné pour faux papiers, il repart à partir de rien dans la grand mégalopole chinoise. Par chance, il rencontre une jeune vendeuse de DVD pirates qui l'initie au commerce. La jeune Xia met de l'argent de côté dans l'espoir de quitter la ville pour retrouver sa famille et élever son futur enfant loin de l'effervescence pékinoise. Dun Huang, lui, pense juste à survivre au jour le jour.

Ces héros malchanceux sont finalement attachants, perdus dans les trafics, fuyant les policiers, espérant se former un pécule pour échapper aux aléas de l'existence, ils vivent dans un monde souterrain faits de petits boulots illicites, entre corruption et alcool pour noyer ses peines.

"Les gagne-petit ont bien du mal à faire bombance dans ce foutoir pékinois, mais y crever de faim est tout aussi difficile..."

Ce petit roman se lit facilement, portrait d'une génération et d'une ville dans laquelle le commerce illicite est monnaie courante.

Ce que j'ai moins aimé : Peu marquant...

Bilan : une vision réaliste de nos villes modernes...
 

Présentation de l'éditeur : Philippe Rey, ; Points

D'autres avis : JérômeBabélio

 

Pékin Pirate, Xu Zechen, Points, février 2018, 192 p., 6,6€

 

Sélectionné pour le prix meilleur roman Points

 

Publié dans Littérature Asie

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Terres promises de Milena AGUS

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Il a la nostalgie d'un autre monde. D'un monde parfait. On en souffre tous. Et puis on s'adapte."

Chacun cherche au fond de son coeur et de son âme cette terre promise sur laquelle il est enfin possible de trouver sa place. Pour Raffaele, originaire de Sardaigne, elle est sur le continent, mais sa femme Ester ne trouve pas sa place là-bas, alors qu'elle était la première à vouloir partir. Ils retournent finalement au pays, et c'est là-bas qu'ils élèveront Félicita, leur fille. Celle-ci s'amourache d'un voisin, et met au monde Gregorio, drôle de petit bonhomme qui trouve sa voie dans la musique. Malgré les épreuves qui jalonnent leur parcours, Félicita continue à croire au bonheur et à la bonté des humains. Elle s'adapte, faisant feu de tout bois : "Puisque personne ne la trouve jamais, cette terre promise, pourquoi ne pas s'arrêter en route, dès qu'on arrive quelque part où on se sent bien."

Avancer la tête haute, en portant en son sein l'amour des siens, telle est sa terre promise...

"Sa grand-mère avait compris que la terre promise n'était somme toute pas si éloignée de l'endroit où elle avait passé sa vie, et qu'au fond il suffisait d'un petit effort pour franchir les bornes de son univers familier et accéder à un monde extraordinaire, juste à côté."

Cette "stratégie pacifique" portera ses fruits car quelquefois chez Milena Agus, le bonheur est possible en prenant conscience de ses propres limites ...

 

Présentation de l'éditeur : Liana Levi

Du même auteur : Battements d’ailes ♥ ♥ ♥ ; Quand le requin dort ♥ ♥ ♥ ; Sens dessus dessous ♥ ♥ ♥ ♥ 

D'autres avis : Télérama

 

Terres promises, Milena Agus, traduit de l'italien par Marianne Faurobert, mars 2018, 176 p., 15 euros

 

Publié dans Littérature Europe

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Bâtard de Max de RADIGUES

Publié le par Hélène

Un coup exceptionnel affole les médias : l'attaque simultanée de 52 banques à la même heure ! Cette première a forcément impliqué une large équipe dont semble faire partie la jeune May, en cavale avec son fils Eugène. Mais il semblerait qu'un membre de l'équipe soit parti avec le butin, et que certains braqueurs aient été éliminés en cours de route. May et Eugène sont donc recherchés par la polie de plusieurs états, mais ils ont aussi aux trousses les anciens complices de May. Sauront-ils passer dans les mailles du filet ? Le lien mystérieux qui les unit sera-t-il assez fort pour les porter au-delà du danger ? La cavale s'avère haletante ...

Ce que j'ai moins aimé : Une tension constante règne en ces pages, n'offrant que très peu de répit à notre inquiétude. Seule cette angoisse pousse en avant, si bien qu'au final, reste un sentiment désagréable de malaise diffus et constant. Les dessins relativement simplistes n'effacent pas ce sentiment de mal-être...

 

Présentation de l'éditeur : Casterman

Blog de l'auteur : Max de Radigues

D'autres avis : Babélio

 

Bd sélectionnée pour le Prix Polar SNCF

Bd de la semaine accueillie par Moka !

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Joyeuses Pâques !

Publié le par Hélène

Je vous laisse quelques jours, je vais m'occuper de ma ferme !

 

 

Publié dans Divers

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Remise du prix Psychologies du roman inspirant 2018

Publié le par Hélène

Mardi avaient lieu les délibérations et la remise du prix Psychologies du roman inspirant 2018

Un jury de choc :

Le jury était composé de :

Philippe Besson, notre président du jury qui a emporté le prix l'an dernier avec l'excellent Arrête avec tes mensonges

Mathilde Walton, chargée de programmation à la villa Gillet

Chloé et Michèle, lectrices du magazine

Ariane Bois, journaliste et romancière

Christine Sallès journaliste

Margaux Rambert journaliste

Christilla Pellé-Douël journaliste

Marie-Claire Pléros, libraire à L'arbre à lettres à Bastille,

Colette Kerber, libraire aux Cahiers de Colette

Matthieu Bossard libraire à Le passage à Lyon

Eva, blogueuse littéraire https://tuvastabimerlesyeux.fr/

et moi !

Une pré-sélection de qualité :

La pré-selection a été établie par Christine, Ariane et Christilla. Le fil conducteur du témoignage, de l'autofiction leur est apparu après leur sélection faite. Elles cherchaient des livres forts, inspirants et ont choisi :

Bakhita de Véronique Olmi chez Albin Michel

Neverland de Timothée de Fombelle aux éditions L’Iconoclaste

Mon père sur mes épaules de Metin Arditi chez Grasset

Mort d’un cheval dans les bras de sa mère de Jane Sautière chez Verticales

Une rencontre à Pekin et  Une autre Aurélia de Jean-François Billeter, chez Allia

Des délibérations passionnées :

Chacun a défendu son point de vue lors des délibérations, quelquefois ardemment pour privilégier tel ou tel titre. Si un premier tour a d'emblée éliminé deux titres, il s'agissait ensuite de convaincre les autres de garder notre préféré, en leur montrant peut-être des aspects qu'ils avaient pu occulter. J'ai personnellement défendu Bakhita et Neverland. La force de ce prix est que nous avons vraiment eu le temps et l'opportunité de nous exprimer, de partager nos avis, nos ressentis, nos coups de coeur, nos coups de gueule, dans le respect et la bonne humeur ! A noter que nous étions accueillis par Dalloyau pour le plus grand plaisir de nos papilles gustatives...

And the winner is ...

Jean-François Billeter pour Une rencontre à Pékin et Une autre Aurélia

Les passeurs de livres ...

Nous avons ensuite pu continuer à discuter tous ensemble autour de cette passion commune qui nous rassemblait. Je suis repartie avec une liste de livres à lire assez impressionnante :

- Un chagrin d'aimer de Geneviève Brisac

- My absolute darling de Gabriel Tallent

- La ville gagne toujours de Omar Robert Hamilton

- les romans de Wilfried N'Sondé

- L'appartement de André Markowicz

- La vie parfaite de Silvia Avallone

- Alfred Hayes Une jolie fille comme ça

- Max Winson de Jérémie Moreau (BD)

- Deux étrangers de Emilie Frèche

- Méto de Yves Grevet pour ma fille

- L'été où maman a eu les yeux verts de Tatiana TIBULEAC

- Force of nature de Jane Harper

- Les ombres de Montelupo de Valério Varesi

- La tristesse du samouraï de Victor Del Arbol

- Boccanera de Michèle Pedinielli

Ainsi que des maisons d'édition à visiter absolument :

Le bruit du temps

Agullo

et des spectacles à voir comme "Vous n'aurez pas ma haine"

Une soirée privilégiée :

Le musée du Luxembourg était ensuite privatisé pour la remise du prix et nous avons ainsi pu visiter la magnifique exposition sur le Tintoret dans des conditions idéales !

Sans oublier bien sûr les bulles ... Ce fut également l'occasion de croiser Nicolas Gaudemet, dont je vais lire prochainement le roman La fin des idoles, et Camille du blog Mémoire du vivant. 

Merci à Pauline pour son organisation, à Julie pour m'avoir permis d'être dans ce jury, à toute l'équipe de Psychologies pour leur accueil, à Sandra pour sa visite guidée de l'expo et pour m'avoir accompagnée, à Eva pour sa présence radieuse, à Marie-Claire pour son écoute et sa passion, à Christine pour son franc-parler et pour ses conseils éclairés, à Olivier et Martial, à ma mère, bon bref, je m'égare, c'était un chouette moment, et je le place parmi mes expériences de jurée préférées, aux côtés du jury du prix Orange du Livre.

 

Publié dans Prix littéraires

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Une bouche sans personne de Gilles MARCHAND

Publié le par Hélène

"La vie n'est ni belle ni laide, je trouve plutôt qu'elle est originale."

Le narrateur est comptable dans une entreprise lambda et passe sa journée caché dans ses chiffres à éviter toute velléité de contact avec ses collègues. Il retrouve chaque soir dans un café ceux qu'il considère comme ses amis : Sam, Thomas et Lisa, la serveuse. Il connait peu leur vie, mais a plaisir à les côtoyer tous les soirs. Un jour, il décide de se livrer davantage et de raconter peu à peu pourquoi il ne quitte jamais l'écharpe qui cache le bas de son visage. Il évoque alors son grand-père, Pierre-Jean, personnage atypique. Ce grand père "rêveur fantaisiste" racontait des histoires pour faire rire les jeunes femmes et rêver les petits garçons et souhaitait préserver son petit-fils du drame de son enfance.

"La vie est trop courte pour s'accommoder de tout ce qui va de travers. Il ne faut pas hésiter à rêver, les rêves c'est pas fait pour les chiens. Et c'est gratuit."

Petit à petit, sous la férule de son grand-père, le narrateur affronte ses souvenirs pour s'en affranchir, mais lui aussi décide de ne pas s'encombrer de la réalité, ni de la crédibilité, il transforme progressivement son présent pour oublier son passé "Il m'avait expliqué que si j'estimais que le monde n'était pas assez beau et que je n'étais pas en mesure de le changer, personne ne pourrait jamais m'empêcher de l'imaginer tel que je voudrais qu'il soit."

Ce beau conte aux accents fantasques nous emporte aux confins de la réalité, là où tout est plus supportable et admirable...

 

Présentation de l'éditeur : Aux forges de Vulcain ; Points

D'autres avis : Encensé par Noukette dont le billet est même plus beau que le roman ! ; Antigone 

 

Une bouche sans personne, Gilles Marchand, Points, 2016, 259 p., 7.40 euros

 

Sélectionné pour le prix du meilleur roman Points

 

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Avant que les ombres s'effacent de Louis-Philippe DALEMBERT

Publié le par Hélène

Ruben Schwarzberg est né dans une famille juive polonaise en 1913. Son histoire se déroule dans ce contexte mouvementé de l'entre-deux guerres : son enfance et ses études à Berlin, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, son internement à Buchenwald, son séjour dans le Paris de la fin des années trente, où il est recueilli par la poétesse haïtienne Ida Faubert, et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie, Haïti ! En effet, le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi autorisant ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à tous les Juifs qui en formuleraient la demande lui permet de gagner cette terre promise en tant que médecin.

Ce que j'ai moins aimé : J'ai trouvé ce roman lassant, il m'a été impossible de m'attacher aux personnages, et j'ai fini par succomber à un ennui latent... J'ai regretté que la partie sur Haïti soit aussi rapide.

 

Présentation de l'éditeur : Sabine Wespieser Editeur ; Points

D'autres avis : Aifelle ; Luocine ; Ys ; et sur le site des éditions Points.

D'autres roman sur Haïti : Tonton Clarinette de Nick Stone ; Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain ; La belle amour humaine de Lyonel Trouillot ; Danser les ombres de Laurent Gaudé ;

 

Sélectionné pour le Prix du meilleur roman Points

 

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