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Le poids du monde est amour de David THOMAS

Publié le par Hélène

 

♥♥♥ 

"Le bonheur est pour bientôt. Il est dans notre désir de vivre."

Au début on se dit que le fil est perdu, que l'auteur ne réussira pas à retrouver la petite musique du début, de ces recueils tant aimés, de ce lumineux La patience des buffles sous la pluie. Les chapitres s'enchainent, il est question de sodomie, de couilles, de levrette, de sexe cru. Mais en filigrane, déjà, le désenchantement du couple, et dans cet état d'esprit, le sexe est tout ce qui reste. Quand l'autre, les autres, vont ont brisé le coeur, une à une, sans pitié et qu'il ne reste que les regrets. Alors, doucement, insidieusement, le charme de l'esprit agit, et on saisit tout à coup, au détour d'une page, l'essence du couple, ce petit rien que David Thomas cherchait à traquer dans sa description du quotidien, celui qui rend notre expérience universelle et ses écrits profondément humains. L'amour qui est là, n'est plus là, revient, ne sait pas par où passer, nous laisse pantelants, seuls, même dans le couple.

"Ce n'est pas tant que l'on ne s'aime plus qui est triste, ce qui est triste (mais au fond l'est-ce vraiment ?), c'est que toutes les émotions qui nous ont remplis pendant tant d'années nous ont abandonnés"

"Tu étais plus importante que tous ceux qui ont fait ce que je suis, plus encore que les plus beaux paysages que j'ai vus, ce n'est pas rien d'être plus important que les chutes Victoria ou que le littoral du Costa Rica ou les grandes plaines du Dakota. Tu étais plus importante que la compréhension, l'espoir, la dignité, le courage ou la victoire. Maintenant, il va falloir que j'apprenne à vivre avec des choses sans importance."

A travers ces 100 micro-fictions les personnages mettent en lumière les différents sentiments qui peuvent nous saisir au sein d'une relation amoureuse. Souvent, il est question de souffrance, de rupture, d'inadéquation entre la beauté du sentiment et la réalité du quotidien qui rattrape vite les émotions avec son lot de lassitude et de déceptions. Mais finalement, parmi les derniers mots, l'espoir, la vie malgré tout triomphent :

"Il n'y a pas d'amour léger et la douceur des soirs de juin ne dure pas. Pourtant, l'amour est une boue aurifère dont on peut tirer toute la lumière et la richesse que chaque homme est en droit d'attendre de la vie."

 

Présentation de l'éditeur : Editions Anne Carrière

Du même auteur : La patience des buffles sous la pluie ♥ ♥ ♥ (Nouvelles) ; Un silence de clairière ♥ ♥; Je n’ai pas fini de regarder le monde ♥ ♥ (Nouvelles) ; On ne va pas se raconter d'histoires ♥ ♥ ♥ (Nouvelles) ; Hortensias ♥ ♥ ♥

Vous aimerez aussi : BALAVOINE Lisa Eparse ♥ ♥ ♥

D'autres avis : Elle

 

Merci à l'éditeur

 

Le poids du monde est amour, David Thomas, Editions Anne Carrière, avril 2018, 250 p., 16 euros

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Parlez-moi d'amour de XINRAN

Publié le par Hélène

♥ ♥

"L'histoire vit avec nous et en nous. Les coutumes anciennes inspirent notre vie de tous les jours. Nous devons faire un effort pour comprendre ce qui se passe autour de nous, en observant, posant des questions, cherchant des indices, utilisant notre cerveau pour analyser ce qui est bien et ce qui est mal. De cette manière, nous pouvons trouver tout ce dont nous avons besoin pour consigner l'histoire à l'intention des générations futures."

Xinran a recueilli les témoignages de femmes sur quatre générations avec comme point de départ cette question "Parlez-moi d'amour".

L'aînée est Rouge, mariée très jeune à un homme qu'elle ne connait pas et qui, malheureusement aime une autre femme qu'il attendra toute sa vie et à qui il restera fidèle. Une belle complicité s'instaure entre les deux jeunes gens, même si à la mort de son mari, Rouge sera vierge comme au premier jour. Viennent ensuite Verte et Dafu, qui se rencontrent durant le Révolution Culturelle et seront fortement marqués par les évènements historiques, puis Grue, mariée à un homme qu'elle a choisi mais que sa famille n'a jamais accepté, et enfin la nouvelle génération, adepte des rencontres sur Internet et des amours plus légères.

"Les quatre ou cinq générations qui ont vécu pendant cette période ont des histoires très différentes à raconter en matière d'amour, leurs expériences ayant été façonnées par le chaos et les tourmentes de la guerre, l'instabilité de la situation politique, les diverses avancées technologiques, et bon nombre d'autres facteurs."

En choisissant d'aborder d'histoire de la Chine par le biais de ce thème, Xinran montre brillamment les liens ténus qui marient l'intime et le politique. Subtilement, elle met en lumière l'influence plus que prégnante que peut avoir le régime politique sur le mariage et sur les relations individuelles au point de les façonner. Observer les relations amoureuses, c'est donc décrypter la société...

Par ces beaux témoignages, Xinran dresse un portrait en profondeur de ces femmes chinoises au coeur des aléas de leur histoire...

 

Présentation de l'éditeur : Picquier

Du même auteur : Chinoises

Vous aimerez aussi : SIJIE Dai Balzac et la petite tailleuse chinoise

D'autres avis : Chinouk ;

 

Merci à l'éditeur.

Parlez-moi d'amour, Xinran, traduit de l'anglais par Françoise Nagel, Picquier, avril 2018, 448 p., 23.50 euros

Publié dans Littérature Asie

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L'odeur du figuier de Simonetta GREGGIO

Publié le par Hélène

Un recueil de cinq histoires assez sombres :

"Acquascura" un couple isolé en plein été dans une grande maison, l'ennui s'invitant entre eux et inhibant tout désir jusqu'à l'invasion finale des fourmis, symbole étrange du délitement du couple...

"Plus chaud que la braise" et "L'année 82" : la rupture, l'attente de l'être aimé, les hauts et les bas, une période d'insouciance puis le mal qui terrasse, le besoin de l'autre, la solitude...

"Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts" : l'histoire glaçante d'un vieil homme coincé dans un ascenseur en plein mois d'août

"C'est bien vrai, pensa-t-il, qu'on n'en a jamais assez.

De quoi ?

De tout.

Pleurer.

L'amour.

La douleur.

Rire.

Manger."

"Fiat 500" une touche ironique pour finir ce petit recueil qui ne me laissera vraiment pas une impression durable...

 

Présentation de l'éditeur : Flammarion ; Le livre de poche

 

Publié dans Littérature Europe

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La tresse de Laëtitia COLOMBANI

Publié le par Hélène

♥ ♥

Je dédie mon travail à ces femmes,

Liées par leurs cheveux,
Comme un grand filet d'âmes.
A celles qui aiment, enfantent, espèrent,
Tombent et se relèvent, mille fois,
Qui ploient mais ne succombent pas.
Je connais leurs combats,
Je partage leurs larmes et leurs joies.
Chacune d'elles est un peu moi.

   

Trois destins de femmes s'entremêlent et se tressent pour prendre un sens final profondément humaniste...

En Inde, Smita, Intouchable, rêve d'offrir à sa fille un avenir plus radieux en l'envoyant à l'école, au Canada, Sarah se consacre à sa carrière d'avocate jusqu'à ce que la maladie la prenne en plein vol, et enfin, en Sicile, Giulia travaille dans l'atelier de son père et essaie de lui dessiner un avenir. Ces trois femmes battantes ont en commun l'envie de prendre en mains leur destin sans subir l'oppression extérieure, quelle qu'elle soit. Elles fabriquent fil à fil leur propre chemin vers la liberté.

"Elles traversent, et tout d'un coup, c'est là, maintenant, le moment de lâcher la main de sa fille de l'autre côté de la route. Smita voudrait tant dire: réjouis-toi, tu n'auras pas ma vie, tu seras en bonne santé, tu ne tousseras pas comme moi, tu vivras mieux, et plus longtemps, tu seras respectée. Tu n'auras pas sur toi cette odeur infâme, ce parfum indélébile et maudit, tu seras digne. Personne ne te jettera des restes comme à un chien. Tu ne baisseras plus jamais la tête, ni les yeux. Smita aimerait tant lui dire tout ça. Mais elle ne sait comment s'exprimer, comment dire à sa fille ses espoirs, ses rêves un peu fous, ce papillon qui bat son ventre.

Alors elle se penche vers elle, et lui dit simplement: -Va.- "

Ce premier court roman connait un beau succès et devrait même être adapté au cinéma tant il a su convaincre ses lecteurs. Accessible, touchant, il évoque avec profondeur et intelligence le destin de femmes qui souhaitent juste trouver leur juste place dans un monde qui a tendance à les oublier...

 

Présentation de l'éditeur : Grasset ; Le livre de poche

D'autres avis : Bibliobs ; LExpress ;

Géraldine

 

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Demande à la poussière de John FANTE

Publié le par Hélène

"Tout le mal de par le monde n'était donc pas mauvais en soi, mais inévitable et bénéfique ; il faisait partie de cette lutte éternelle pour contenir le désert."

Dans les années 30 Arturo Bandini quitte le Colorado pour un Los Angeles idéalisé, teinté de l'auréole du rêve américain. Arturo est persuadé que la gloire l'attend après la publication de sa nouvelle "Le petit chien qui riait" dans une revue. Mais c'est une toute autre réalité qu'il va connaitre, la faim, ses privations, les rencontres de hasard avec des êtres tout aussi perdus que lui... Bandini est habitué à vivre dans ses fictions et quand il rencontre Camilla, une femme en chair et en os, il ne sait comment s'y prendre et saborde à plaisir cette relation qui, pourtant, prendra de plus en plus d'importance pour lui.

Au fil de ses déceptions et de l'aléa de l'existence, il comprend peu à peu que chaque être humain connait le même sort, prenant conscience de l'humaine condition propre à sombrer à tout moment à cause de sa fragilité pour redevenir poussière...

"Il y aura moults confusions, il y aura famine ; il y aura une solitude que seules mes larmes pourront consoler comme autant de petits oiseaux mouillés tombant soulager mes lèvres sèches. Mais il y aura aussi parfois consolation et beauté, beauté comme l'amour d'une fille disparue. Il y aura des rires, mais avec beaucoup de tenue le rire, on attendra tranquillement dans la nuit et on aura doucement peur de la nuit comme d'un prodigue et taquin baiser de mort." p.142

Un roman d'initiation aux accents autobiographiques placé sous le patronage de Charles Bukowski

"Un jour, j’ai sorti un livre, je l’ai ouvert et c’était ça. Je restais planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l’or à la décharge publique. J’ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait sa propre énergie et était suivie d’une semblable, et la vraie substance donnait sa forme à la page, une sensation de quelque chose de sculpté dans le texte. Voilà enfin un homme qui n’avait pas peur de l’émotion.
L’humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque miracle pour moi. J’avais une carte de bibliothèque. Je sortis le livre et l’emportai dans ma chambre. Je me couchais sur mon lit et le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu’il y avait là un homme qui avait changé l’écriture. Le livre était "Ask the Dust" et l’auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m’influencer dans mon travail". Charles Bukowski, 1979, préface
 

Présentation de l'éditeur : 10-18

D'autres avis : Ys ;

Merci à l'éditeur

 

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Meurtres sur la Madison de Keith McCAFFERTY

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Une montagne est une réalité - une truite est un instant de beauté que seuls les hommes qui les cherchent connaissent." Al McClane

En lieu et place des magnifiques truites que les pêcheurs ont le plaisir d'attraper, cette fois-ci la prise de Sam est plus conséquente puisqu'il s'agit du cadavre d'un homme. L'enquête est confiée à Martha Ettinger, et durant son enquête elle croise la route de Sean Stranahan, pêcheur, peintre et enquêteur à ses heures. Sean s'est laissé séduire par la belle Velvet pour enquêter sur la disparition de son frère et peu à peu les éléments vont s'ajuster autour d'une étrange maladie touchant les truites.

Si l'intrigue ne révolutionne pas le genre, la magie des paysages du Montana et de ses célèbres pêcheurs à la mouche pour qui pêcher devient une véritable philosophie, nous fait oublier ces faiblesses ...

"La magie de la rivière quand le temps s'arrête et que l'âme humaine vibre jusqu'au bout des doigts pour se fondre dans le monde sauvage."

"Ce qu'il y a avec la pêche, c'est que ça donne de l'espoir. Chaque lancer apporte un peu d'espoir et si l'on peut se perdre dans cet espoir, alors les soucis et le chagrin s'évanouissent à l'arrière-plan. La tempête intérieure se calme pour un moment."

L'auteur insiste sur la lutte pour les rivières : menacées par l'assèchement dû à l'agriculture, les boues provenant des mines, l'hydrobie des antipodes et l'exploitation du bois en amont des rivières, il est nécessaire de se battre pour préserver cet espace de liberté.

Une nouvelle série qui s'annonce prometteuse et qui nous fera moins regretter ces chers Stoney Calhoun et Dahlgren Wallace, à condition que le héros prenne ici de l'épaisseur et cesse de tomber dans le filet des femmes fatales caricaturales...

 

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Vous aimerez aussi : La rivière de sang de Jim TENUTO ; Dérive sanglante de William TAPPLY

D'autres avis : Dominique ; Jean-Marc

 

Meurtres sur la Madison, Keith McCafferty, Traduit par Janique Jouin-de Laurens Gallmeister, juin 2018, 384 p., 23.50 euros

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L'homme qui voulait aimer sa femme de Hervé POUZOULLIC

Publié le par Hélène

Dans Le bigorneau fait la roue, nous faisions la connaissance de Marc, un breton à la recherche du grand amour. Il avait eu la chance de rencontrer la belle Vasilissa qui a alors quitté sa Russie natale pour s'installer avec lui. Leur amour doit alors affronter quelques situations rocambolesques causées par des amis déjantés et une famille bretonne assez atypique. A trop fréquenter des bretons, on prend le risque que le ciel nous tombe sur la tête ... Cette belle idylle résistera-t-elle toutefois au temps ? L'amour fou de Marc tend à le laisser penser...

Ce que j'ai moins aimé :

Le construction est assez étrange : la première partie est consacrée à la jeunesse des tourtereaux, à leur installation, pages assez cocasses, et bien croquées. Puis la narration subit un saut temporel puisque nous retrouvons le cher couple dix ans plus tard, avec deux enfants et une certaine lassitude installée dans le couple, lassitude lancinante que cherche à conjurer Marc en décidant de raconter sa rencontre avec sa belle dans un livre. C'est là que le récit perd de sa fraîcheur, s'enlisant dans cette mise en abyme manquant d'allant. C'est dommage...

Bilan : Un récit malgré tout attachant, léger et drôle, parfait pour cet été...

 

Présentation de l'éditeur : Anne Carrière

Du même auteur : Le bigorneau fait la roue

D'autres avis : Babélio

 

L'homme qui voulait aimer sa femme, Hervé Pouzoullic, Editions Anne Carrière, mai 2018, 250 p., 18 euros

Merci à l'auteur et à l'éditeur.

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Les beaux étés - Le repos du guerrier - tome 4 de ZIDROU et LAFEBRE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Cet été 1980, fini le camping pour la famille Faldérault, Pierre est devenu propriétaire d'une villa livrée clé en mains dans la campagne provençale. C'est donc le coeur léger que la famille s'embarque avec en prime Jean-Manu, le petit ami de Nicole, en direction de l'eldorado tant convoité. Tous rêvent de la future cuisine équipée, des lits douillets, de la piscine ou du barbecue en pierre de la région. Malheureusement, la villa promise n'est pas tout à fait conforme à leur attente... Qu'importe, leur entrain fera fi de l'adversité !

Si ce tome est un peu plus expéditif que les autres, la famille Faldérault est tellement attachante que les minuscules défauts s'effacent, rendus caduques par leur joie de vivre communicative ! Ils savent prendre la vie du bon côté, décidés à passer un bel été, malgré les dissensions ou déceptions. Une BD rafraichissante parfaite pour ce début d'été !

 

Présentation de l'éditeur : Dargaud

Les autres tomes :  Les beaux étés ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ;  Les beaux étés tome 2 ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ;  Les beaux étés tome 3 ♥ ♥ ♥ ♥ (BD)

D'autres avis : Noukette ; Jacques ; Jérôme

ChezNoukette cette semaine !

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Les romans de l'été

Publié le par Hélène

Voici une petite sélection de ce que je souhaite lire cet été (ou finir en ce qui concerne Les Misérables commencé l'été dernier déjà...) et j'en profite pour vous donner quelques pistes de lectures pour vos vacances. A noter que je n'ai pas choisi nécessairement des titres récents, mais plus des titres marquants, des valeurs sûres, testées et approuvées.

Un de mes plus beaux souvenirs de lectures de l'été fut Le comte de Monte Cristo de Dumas, lu au Croisic il y a deux ans. (Quand je vous disais que ce ne serait pas récent, je ne plaisantais pas...)

Mais je garde aussi un souvenir très fort de :

L’année des secrets  de APPACHANA Anjana, un roman très prenant, lu dans un train, debout, et qui a eu le mérite de me faire oublier ma situation inconfortable et les deux heures de trajet !

Nord Sud de Elisabeth GASKELL

Lonesome dove de Larry McMurtry pour ses cow-boys irrésistibles !

La saga des émigrants de MOBERG Vilhelm

Couleurs de l'incendie de Pierre LEMAITRE, pour retrouver l'esprit de Dumas...

 

D'autres lectures pour se laisser porter par le temps :

 

Le livre de l'été de Tove JANSSON

L'été solitaire d'Elisabeth Von Arnim 

Solitudes australes de David LEFEVRE

Petit traité de philosophie naturelle de DEAN MOORE Kathleen pour gagner en profondeur : « La vie éternelle, si elle existe, ne consiste pas à prolonger indéfiniment la durée de notre existence, mais sa profondeur. (…) Je veux aller le plus loin possible dans l’instant, le plonger dans une somme confuse de détails, le brandir dans l’air humide parcouru de cris. »

Ma famille et autres animaux  de DURRELL Gérald : un été à Corfou que vous n'oublierez pas !

Et l'incontournable Une année à la campagne de Sue HUBBELL

 

 
 

Pour moi l'été est plus synonyme de randonnées que de farniente sur la plage donc comme il existe des lectures de plage, je propose les lectures de rando :

Sur les chemins noirs de Sylvain TESSON

Une année en haut de Cyril AZOUVI

Vers Compostelle de Antoine BERTRANDY mon préféré sur le sujet, même si j'ai aussi bien aimé Immortelle randonnée de Jean-Christophe Rufin  ; En avant, route ! de Alix de Saint André 

 

D'autres sélections :

Sur le blog : 2017  ; 2015 ; 2013 ; 2012 ; 2011

Télérama ; Psychologie, sélection datant de quelques années mais dans laquelle je retrouve ma définition du roman de l'été

 

Et vous quel serait le livre de l'été que vous conseilleriez ?
 

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Le mois anglais 2018 - Bilan

Publié le par Hélène

En ce 1er juillet, se clôt le mois anglais organisé par Lou et Cryssilda !

Pour ma part, j'ai eu la chance de découvrir cette année :

Une sacrée vertu de Winifred WATSON

Un pélican à Blandings de PG WODEHOUSE

Le chagrin des vivants de Anna HOPE

J'ai plongé avec délectation dans des valeurs sûres :

L'homme au complet marron de Agatha CHRISTIE

Une femme d'imagination de Thomas HARDY

La chambre de Jacob de Virginia WOOLF

Par contre j'ai été déçue par :

Le récital des anges de Tracy CHEVALIER

Ecoute la ville tomber de Kate TEMPEST

Changement de décor de David LODGE

Poèmes de William WORDSWORTH

Ce qu'il reste d'Alice de TR RICHMOND

Je n'ai pas eu le temps de lire :

Northanger Abbey de Jane AUSTEN

 

Pour le récapitulatif complet avec tous les participants, c'est ICI

 

Je ne participe pas souvent aux thématiques, mais le prochain rendez-vous est cher à mon coeur : en novembre je rejoindrai le mois québécois avec Karine.

En attendant, il est l'heure de se plonger dans les lectures estivales, je vous en parle prochainement !

 

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