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1345 résultats pour “vie parfaite

Dysfonctionnelle de AXL CENDRES

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Même avec une chose que tout le monde croit perdue, on peut faire quelque chose de merveilleux."

Fidèle, Fifi ou Bouboule appartient à une famille qu'elle qualifie de "dysfonctionnelle" : son père fait des séjours réguliers en prison car se trouve un peu trop souvent "au mauvais moment au mauvais endroit", sa mère rescapée des camps effectue des séjours réguliers en maison de repos, si bien que Fifi évolue dans un milieu mouvant, entourée de ses frères et sœurs : Grégorio qui aime un peu trop à la bagarre, Alyson, jolie fille qui aime les mauvais garçons, Dalida qui se sent différente et peu à sa place dans cette famille, Maryline, la sœur dont elle se sent proche, JR, Le James Dean kabyle, et Jésus le divin enfant. Dans le "bar du bout du monde" tenu par son père, havre de paix, les enfants grandissent malgré tout, aux côtés de la grand-mère Zaza et de l'oncle fidèle. Dotée d'une mémoire photographique, Fifi est envoyée dans un lycée des beaux quartiers et là, découvre l'amour...

Certes cette famille est atypique, mais le portrait de la famille de Sarah, issue des beaux quartiers avec un père médecin est aussi éloquent, là aussi règnent incompréhension, disputes, et secrets. Toutes les familles se ressemblent, et il faut réussir à extraire du magma du quotidien pas toujours drôle un peu de magie, des moments de communion, d'harmonie, des moments parfaits qui restent à jamais gravés dans les cœurs. Chez Fifi, ça ne marche pas toujours comme il faudrait, mais "ça tient debout", tant l'être humain est capable de résilience, même au milieu du chaos. Axl Cendres nous offre ici un beau portrait d'adolescente, nimbée d'humanité.

Présentation de l'éditeur : Editions Sarbacane

Publié dans Jeunesse Roman

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Rebecca de Daphné DU MAURIER

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Le bonheur n'est pas un objet à posséder, c'est une qualité de pensée, un état d'âme."

La jeune narratrice rencontre Max de Winter alors qu'elle séjourne à Monte Carlo comme dame de compagnie de Mme Van Hopper. Max a 42 ans et vient de perdre sa jeune femme accidentellement. Malgré leur différence d'âge (elle a 20 ans et lui 42), ils se rapprochent, et à l'issue de son séjour, Max lui propose de l'épouser et de l'emmener vivre à Manderley, son magnifique manoir situé en Cornouailles. La jeune fille, conquise, accepte même si elle sait qu'elle devra prendre sur elle pour s'adapter à un milieu qui n'est pas le sien. Arrivée à Manderley, elle se heurte surtout au souvenir de Rebecca, la première femme de Max, qui semble avoir laissé un souvenir idéal dans l'esprit de tout un chacun. La narratrice, jeune et timide, jalouse cette femme sui semble tellement parfaite.

Après avoir fait la connaissance de la narratrice et de Max, sachez-le, vous ne pourrez plus les quitter avant de connaitre leurs sorts respectifs. Vous vous attacherez à la jeune narratrice, innocente, peinte de façon tellement subtile et intelligente, vous vibrerez de timidité à ses côtés, vous douterez, vous jalouserez Rebecca, comme elle, vous vous ferez surprendre... Sachez-le, vous tomberez indéniablement sous le charme de cette grande demeure, Manderley, et les descriptions somptueuses, sensibles, vous enchanteront. Le style vous emportera, et vous n'aurez qu'un regret : avoir terminé votre lecture trop vite. 

Un seul conseil : précipitez-vous sur ce roman et savourez-le !

"J'aurais voulu rester ainsi, sans parler, sans écouter les autres, retenant ce précieux moment pour toujours, parce que nous étions tous paisibles, satisfaits, et même un peu somnolents comme l'abeille qui bourdonnait autour de nous. Dans quelques instants, ce serait différent ; demain viendrait, puis après-demain, puis l'année prochaine. Et nous serions changés peut-être, nous ne nous retrouverions jamais plus assis exactement ainsi. Les uns s'en iraient, ou seraient malades, ou mourraient ; l'avenir s'étendait devant nous, inconnu, invisible, autre peut-être que ce que nous désirions, que ce que nous prévoyions. Mais cet instant était assuré, on ne pouvait pas y toucher. Nous étions assis ensemble, Maxim et moi, la main dans la main, et le passé et le futur n'avaient aucune importance. "

 

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur :  Mary Anne ♥ ♥  ; Ma cousine Rachel ♥ ♥ ♥ 

Il fallait présenter aujourd'hui son "A favourite book"

Publié dans Littérature Europe

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La carte postale de Anne BEREST

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Il ne faut pas que je les oublie, sinon il n'y aura plus personne pour se souvenir qu'ils ont existé. "

C’était en janvier 2003.
Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.

L'enquête remonte aux sources familiales, avec en toile de fond ce devoir de mémoire pour ceux qui ont disparu.

"Après la guerre, dans les familles juives orthodoxes, les femmes avaient eu pour mission de mettre au monde le plus d'enfants possible, afin de repeupler la terre. Il m'a semblé que c'était la même chose pour les livres. cette idée inconsciente que nous devons écrire le plus de livres possible, afin de remplir les bibliothèques vides des livres qui n'ont pas pu voir le jour."

Le fil conducteur de la carte postale permet de balayer passé et présent tout en posant un questionnement sur ce que signifie être juif et, plus globalement, sur l'identité.

Un beau roman émouvant.

Présentation de l'éditeur : Grasset

Du même auteur : Recherche femme parfaite

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Assurance sur la mort de James M. CAIN

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Le monde n'est pas assez grand pour deux personnes une fois qu'elles détiennent un tel secret l'une sur l'autre."

L'agent d'assurance Walter Neff rencontre dans le cadre de son travail la belle Phyllis Dietrichson qui, l'homme d'expérience le comprend rapidement, envisage de tuer son mari. Fasciné par la jeune femme et par le gain potentiel, Walter décide de s'allier à elle pour élaborer le crime parfait.

"Il y a trois éléments essentiels pour réussir un meurtre ... Le premier, c'est l'aide. Une personne seule ne peut pas s'en tirer, à moins d'avouer et de plaider la loi tacite ou quelque chose dans ce genre. Le deuxième, c'est l'heure, le lieu, la méthode qui doivent tous être connus à l'avance - de nous mais pas de lui. Le troisième, c'est l'audace. Voilà l'élément que tous les meurtriers amateurs oublient. Vient un moment au cours de chaque meurtre où la seule chose qui peut conduire au succès, c'est l'audace, et je ne saurais pas te dire pourquoi."

Ce roman, surtout connu pour son adaptation au cinéma en 1944 par Billy Wilder avec un scénario de Raymond Chandler, bénéficie ici d'une nouvelle traduction inédite. Il est considéré par Woody Allen comme « le plus grand film jamais tourné ». Le roman publié dans le série Noire, puis réédité chez folio policier en 2003, était depuis plusieurs années indisponible.

Sa lecture est fascinante tant le meurtre comme l'intrigue sont calibrés au détail prés. Les personnages sont glaçants de maîtrise dans ce classique du roman noir qu'on ne peut lâcher avant la fin ! Du grand art !

 

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Le Facteur sonne toujours deux fois

 

Assurance sur la mort, James M. Cain, Gallmeister, mars 2017, 160 p., 8.60 euros

Merci à l'éditeur.

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La côte barbare de Ross MACDONALD

Publié le par Hélène

♥♥

Ce que j'ai aimé :

Lors de sa 6ème enquête, le détective privé Lew Archer est sollicité en premier lieu par le gérant du Channel Club, un club sélect de la côte californienne. Puis il prend sous son aile un mari perdu recherchant sa jeune épouse disparue dans les limbes californiennes. La jeune Hester Campbell, telle un papillon de nuit, semble avoir été attirée par les lumières factices de la gloire et de l'argent des studios d'Hollywood. En enquêtant dans ces milieux, Lew rencontrera une foule de truands peu enclins à l'aider dans sa recherche... Et parce que "Lew Archer est le nom que l'on donne à tous les ennuis en quête d'un lieu où se matérialiser." les coups pleuvront au fil de ses découvertes.

L'atmosphère des romans noirs avec son privé au grand coeur qui prend beaucoup de coups est parfaitement rendue dans ce roman à l'action décoiffante. 

"Je m'appuyai contre le montant du portillon et m'allumai une cigarette. Je dus mettre ma main en coupelle pour protéger mon allumette de la brise froide qui remontait du large. Cette brise et le ciel lourd qui filait au-dessus de ma tête me donnèrent l'illusion de me tenir à la proue d'un lent cargo traçant son cap dans le noir et la brume." (p. 180)

Ce que j'ai moins aimé :

Trop d'actions à mon goût, au détriment du reste. On s'attache peu aux personnages, peut-être aussi parce qu'ils sont nombreux -que de truands ! Et Lew semble prendre un malin plaisir à se retrouver dans les pattes de truands pour se prendre des coups. 

Présentation de l'éditeur :

L'auteur 

Le roman

Vous aimerez aussi :

Noyade en eau douce Cible mouvante 

D'autres avis :

Chez Babélio

 

La côte barbare, Une enquête de Lew Archer, Ross Macdonald, traduit de l'américain par Jacques Mailhos,Gallmeister totem, octobre 2014, 300 p., 10.50 euros

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Pierre qui roule de Donald WESTLAKE

Publié le par Hélène

      

             

♥ ♥ ♥ ♥ 

Ce que j'ai aimé :

Dortmunder sort de prison et est accueilli par son ami de toujours Kelp qui lui propose aussitôt un nouveau coup fumant : subtiliser une grosse émeraude valant un demi-million de dollars en plein coeur d'une exposition d'art à New-York, et ce pour le compte d'un petit état africain. Les bénéfices et le challenge poussent Dortmunder à accepter. Reste à savoir qui les accompagnera quand leurs acolytes sont tous pris : Whistler est en prison pour avoir libérer un lion, Lartz chauffeur de renom est à l'hôpital après avoir percuté un avion, Danforth est devenu prêtre. Ils choisiront finalement Chefwick passionné de trains "complètement marbré", Murch comme chauffeur, et Greemwood comme homme à tout faire. Servis par un plan concocté aux petits oignons par Dortmunder, l'équipe se lance alors à corps et coeur perdu dans cette quête de l'émeraude. Qui prendra un peu plus de temps que prévu... Mais ils iront au bout de leur mission car :

"- C'est une question de fierté, dit Murch. C'est comme de pas se laisser doubler à droite." 

Un récit rythmé, loufoque, des dialogues qui font mouche, il n'en faut pas plus pour se laisser charmer par cette première aventure de Dortmunder, celèbre cambrioleur. 

Ce que j'ai moins aimé :

-Rien

Premières phrases :

"Dortmunder se moucha.

"Monsieur le directeur, dit-il, vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai apprécié la sollicitude dont vous avez fait preuve à mon endroit."

Comme il ne savait pas quoi faire du Kleenex, il le garda roulé en boule dans son poing."

Informations sur le livre :

Payot rivages 

Vous aimerez aussi :

Série des Dortmunder

 1 - Pierre qui roule( Parution originale en 1970)

 2 - Comment voler une banque( Parution originale en 1972)

 3 - Jimmy the Kid( Parution originale en 1974)

 4 - Personne n'est parfait( Parution originale en 1977)

 5 - Pourquoi moi ?( Parution originale en 1983)

 6 - Bonne conduite( Parution originale en 1985)

 7 - Dégâts des eaux( Parution originale en 1990)

 8 - Histoire d'os( Parution originale en 1993)

 9 - Au pire qu'est-ce qu'on risque ?( Parution originale en 1996)

 10 - Mauvaises nouvelles( Parution originale en 2001)

 11 - Les sentiers du désastre( Parution originale en 2004)

 12 - Surveille tes arrières !( Parution originale en 2009)

 13 - Soit réaliste

 14 - Voleurs à la douzaine

 

Pierre qui roule, Donald Westlake, traduit de l'anglais (EU) par Alexis G. Nolent, Rivages noir, 2007, 304 p., 8.50 euros

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La trilogie de Corfou tome 2 - Oiseaux, bêtes et grandes personnes de Gérald DURRELL

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Gerald Malcolm Durrell était un naturaliste, écrivain et présentateur de télévision britannique, connu pour avoir fondé le Durrell Wildlife Conservation Trust et le Zoo de Jersey, sur l'île de Jersey, dans la Manche, en 1958. Il a passé une partie de son enfance en Inde et à Corfou ce qui lui a inspiré "La trilogie de Corfou" dont il s'agit ici du deuxième tome (lisez aussi le premier, tout aussi savoureux Ma famille et autres animaux
mais vous pouvez toutefois les lire indépendamment l'un de l'autre)

Avec beaucoup d'humour, il raconte sa jeunesse sur l'île de Corfou aux côtés de sa mère, de sa soeur et de ses deux frères, et de la ménagerie qu'il se crée, en parfait naturaliste débutant. Ainsi, il n'hésite pas à adopter des hiboux, des hérissons, des hippocampes, et tente même d'acquérir un ours qui danse. Son observation attentive de la nature lui permet de contempler avec délices le spectacle fascinant de ce qui l'entoure. Il accompagne les pêcheurs, s'aménage une mare sur la plage pour y placer ses trouvailles, observe les bousiers, traque les argyronètes (araignées d'eau) et n'hésite pas à ramener chez lui une tortue morte pour la dépecer sur la terrasse, ce qui ne ravira pas sa famille, pourtant habitué à ses frasques naturalistes.

Sa famille est tout aussi haute en couleurs Larry ayant la fâcheuse tendance de ramener dans la maison familiale des amis improbables comme ce Sven capable de jouer - faux- des airs d'accordéon jusque plus soif, ou ce capitaine très séducteur, et très peu capitaine. Sa mère est toute dévouée à ses enfants, offrant un âne à Gerry pour l'accompagner dans ses pérégrinations, et n'hésitant pas à affronter une spirite pour sortir Margo et son acné de ses griffes.

En passionné invétéré, Gérald Durrell est entièrement dédié au présent et savoure chaque seconde passée aux côtés de ceux qu'il aime au coeur de son île paradisiaque. Comme s'il souhaitait retenir ces moments hors du temps, avant que la famille ne s'éparpille et que la guerre ne s'annonce.

"L'air chaud, le vin et la mélancolique beauté de la nuit m'emplissaient d'une délicieuse tristesse. Ce serait toujours ainsi, pensais-je. L'île lumineuse, accueillante, pleine de secrets, ma famille et mes animaux autour de moi et , par-dessus le marché, nos amis."

A savoir : Ces romans autobiographiques ont été adaptés pour la télévision sous le titre "The Durrells" (titre français La Folle Aventure des Durrell) en 2016.

Vous aimerez aussi : Le premier tome Ma famille et autres animaux

 

Publié dans Littérature Europe

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Le mois anglais 2020

Publié le par Hélène

Retour du mois anglais organisé par Lou , Titine et Lamousmé.

Il consiste à partager tout ce que vous souhaitez autour de l’Angleterre (lectures, films, photos, recettes…) au cours du mois de juin.

Au programme :

3 juin : Un roman policier d’Agatha… Christie ou Raisin Pour moi ce sera Agatha Christie
6 juin : Londres, en littérature mais pas que ! J'ai trouvé un titre de Sarah Waters parfait pour cette catégorie
9 juin : Romancière anglaise au choix J'ai choisi de continuer à explorer l'univers de Elizabeth Gaskell
11 juin : Epoque victorienne (roman victorien, néo-victorien, essai…) Thomas Hardy pour moi
13 juin : Lecture jeunesse
15 juin : Vintage novel (Cluny Brown, Angela Thirkell, romans Persephone…) Il parait que Daphné du Maurier en fait partie, donc ce sera mon choix
18 juin : Essai ou biographie
21 juin : Tessa Hadley J'avais apprécié Le passé, donc pourquoi ne pas continuer ?
23 juin : Cosy mystery  Je vais continuer ma découverte des Détectives du Yorkshire
26 juin : Une bande-dessinée
29 juin : Barbara Pym peut-être avec Une gazelle apprivoisée
 
En plus de ce programme, j'aimerais lire un David Lodge, relire un Wilkie Collins car je les ai lus avant l'ouverture de mon blog et je voudrais les partager ici avec vous, relire Les hauts de Hurlevent et peut-être Jane Eyre, un de mes romans préférés d'adolescente.
J'ai aussi dans ma PAL Barry Lindon, Le chien des Baskerville, La route sanglante du jardinier Blott et Etés anglais.
J'entends parler depuis longtemps de cet inspecteur Cormoran donc je pense lire enfin L'appel du coucou.
 

En 2015 j'avais eu trois coups de coeur : Jack Rosenblum rêve en anglais de Natasha Solomons ; Les forestiers de Thomas Hardy et L'été solitaire de Elizabeth Von Arnim

 

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Petit Pierrot : Décrocher la Lune de Alberto VARANDA

Publié le par Hélène

                               petit-pierrot-couv.gif  

♥ ♥ ♥ ♥

« C'est chouette
que la terre soit ronde
et qu'on ne voit rien
derrière l'horizon...
ça nous permet
d'imaginer ! »

 

L’auteur :

 

Blog de Petit Pierrot : http://petitpierrot.vefblog.net/

Blog de l'auteur : http://albertovaranda.vefblog.net/
Site de l'éditeur : http://www.soleilprod.com/

 

L’histoire :

 

Depuis sa naissance sur le blog qui lui est entièrement dédié (http://petitpierrot.vefblog.net/), Petit Pierrot ne cesse de faire parler de lui.

Ce petit garçon imaginaire, créé par Alberto Varanda, a depuis conquis le cœur d’innombrables internautes. Qui ne craquerait pas pour les aventures magiques et surréalistes de Petit Pierrot, toutes empreintes de sensibilité, d’émotion, de douce naïveté et nous replongeant immédiatement dans les rêves de notre enfance ? Un savoureux conte, un bijou de poésie pour les enfants comme pour ceux qui le sont restés. (Source : Babélio)

 

 

petitpierrot-2.jpg

Ce que j’ai aimé :

 

Petit Pierrot est un petit garçon rêveur qui préfère folâtrer dans la nature et observer ce qui l’entoure aux côtés de son meilleur ami escargot plutôt que d’aller à l’école. Il observe la Lune, les étoiles filantes, cherche des trèfles à quatre feuilles et philosophe sans le savoir en dialoguant avec Monsieur Escargot…  

  « -Qu’est-ce qu’il faut faire pour devenir immortel ?

- Aimer  les gens ! tant que ceux qui t’aiment penseront à toi, tu seras immortel ! Sinon, essaie d’écrire un livre ! »

 Alberto Varanda signe là un album très poétique, dans lequel l’imaginaire tient une place prépondérante. Petit Pierrot est un album magique, féérique, touchant, à lire et relire, à offrir et à partager…

 Les dessins sépias s'harmonisent parfaitement avec cet univers tendre et doux, un monde en suspends entre la Terre et la Lune.

 Un album pour oser écouter le petit Pierrot qui se cache en chacun de nous...

 

Ce que j’ai moins aimé :

- Rien 

 

Vous aimerez aussi : 

Du même auteur : le tome 2

 

D’autres avis :

Lounima ;Yaneck ;  Noukette  ; Jérôme 

 

Petit Pierrot, Décrocher la Lune, Alberto Varanda, Soleil productions, janvier  2010,  17 euros

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 BD Mango bleu

 

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Zazie dans le métro de Clément OUBRERIE

Publié le par Hélène

                                       zazie-dans-le-metro.jpg

 ♥ ♥ ♥ ♥

« Tu causes, tu causes,

C’est tout c’que tu sais faire »

 

L'auteur :

http://www.oubrerie.net/

 

L’histoire :

 Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette!
Le chef-d'œuvre de Raymond Queneau... par le dessinateur de «Aya de Yopougon»: des personnages et des dialogues inoubliables, un dessin et une mise en scène sublimes, une bande dessinée qui sait être belle et drôle à la fois.

 zazie2.jpg

 

Ce que j’ai aimé :

L'univers de Queneau et de sa Zazie légendaire est parfaitement rendu, Zazie est toujours aussi drôle, avec sa gouaille facile, elle ne se laisse démonter ou impressionner par rien et a une confiance absolue en son tonton Gabriel…

 Elle aime poser des questions dérangeantes pour déstabiliser les adultes et mieux comprendre le monde plein de mystères qui l'entoure :

« T’as pas encore expliqué primo si tu étais un hormosessuel ou pas et deuzio où t’avais été pêcher les choses en langue forestière de tout à l’heure. » (p. 36)

Les autres personnage sont tout aussi atypiques, du célèbre perroquet qui répète « tu causes, tu causes, c’est tout c’que tu sais faire », au satyre aux multiples visages, en passant par sa groupie aux ressources étonnantes… Tous sont croqués avec humour et énergie par un Clément Oubrerie amoureux de ces personnages loufoques tellement humains… Le dessin s’harmonise totalement avec l’histoire, l’alchimie se crée…

 zazie-1.jpg

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

- Rien

 

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Aya de Yopougon de Marguerite ABOUET et Clément OUBRERIE tome 1

 

 D’autres avis :

Presse : Ici 

 

Zazie dans le métro, Clément Oubrerie, d’après l’œuvre de Raymond Queneau, Gallimard, 2008, 15 euros

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BD Mango bleu 

 

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