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La longue vue de Elizabeth Jane HOWARD

Publié le par Hélène

♥ ♥

"L'idée qu'on se faisait à l'avance de quelque chose était un poids plume voué à affronter l'inévitable masse du réel, tellement plus convaincante."

Londres, 1950. Antonia et Conrad Fleming préparent les fiançailles de leur fils Julian dans le quartier chic de Campden Hill Square. Antonia fait alors le point sur son propre mariage et force lui est de constater son échec... Sa fille ne semble pas mieux partie et quant à Julian, il a choisi une jeune fille fade très effacée qui lui promet un ennui profond ! La narration remonte alors le cours du temps pour retrouver Antonia en 1942 à Londres, puis en 1937 à Saint Tropez, à Paris en 1927 durant sa lune de miel, et enfin en 1926 dans le Sussex alors qu'à dix-neuf ans, elle rêve au mariage et à ses perspectives...

Elizabeth Jane HOWARD fait preuve là encore d'un talent indéniable pour explorer les intrications et les tensions des relations humaines au sein d'une famille bourgeoise. En proposant cette structure à rebours, elle déploie une vie entière qui permet de mettre en lumière les illusions perdues d'Antonia. Cette perspective multigénérationnelle de la famille permet d'examiner les évolutions et les dysfonctionnements qui surviennent au fil du temps. L'autrice puise dans ses expériences personnelles et dans son observation de la société pour former un portrait caustique de cette famille Fleming. "Jai été extraordinairement amoureux de toi, autrefois. » Cette phrase cruelle prononcée par Conrad, le mari d'Antonia, l’écrivaine l’a entendue de Kingsley Amis, son troisième mari : elle le raconte à sa biographe, la critique littéraire Artemis Cooper (A Dangerous Innocence, éd. John Murray, 2016, non traduit).

Présentation de l'éditeur : Editions La Table Ronde

Du même auteur La saga des Cazalet t1 ; Tome 2 ; Tome 3 ; Tome 4 ; Tome 5

Publié dans Littérature Europe

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Souviens-toi de l'envol - Voix féminines de la poésie persanophone

Publié le par Hélène

♥ ♥

Depuis le début du XIXe siècle, la poésie persane a été célébrée en Occident, notamment grâce au mouvement Orientaliste et à la traduction des Quatrains de Khayyâm. Cependant, cette reconnaissance s'est principalement concentrée sur les poètes masculins de renom tels que Ferdowsi, Saadi, Hâfez et Rûmî. Les poétesses de langue persane sont largement méconnues du grand public, en partie parce que leur œuvre est souvent restée confidentielle, même en Iran, jusqu'au XXe siècle. Jusqu'à présent, aucune anthologie globale n'a été dédiée à ces voix féminines persanophones, qu'elles soient iraniennes, afghanes ou tadjikes, et très peu de leurs poèmes ont été traduits en français.

Ce recueil, constitué de poèmes choisis et traduits par Franck Merger et Niloufar Sadighiam, ambitionne de briser ce silence pesant en mettant en lumière ces voix féminines trop longtemps négligées ou étouffées. La plupart des poèmes, traduits pour la première fois en français, forment une anthologie inédite qui embrasse une période allant du Moyen Âge à nos jours, ainsi qu'une région géographique persanophone s'étendant au-delà des frontières de l'Asie, en raison de la diaspora importante des dernières décennies. Cette poésie exprime le désir, la sensualité, l'humour, mais aussi la lutte et la résistance. Ces voix de femmes résonnent aujourd'hui plus que jamais comme une force dynamique, une source vitale inépuisable. Il est impératif de prendre en considération ces voix et ce chant de résistance, car ils contribuent à l'équilibre du monde.

"Je ne supporte pas les nouvelles quotidiennes

si elles proviennent du bazar fébrile et de la guerre froide

et non des secrets extraordinaires des forces humaines

je veux de larges espaces

infinis comme les cieux

et un monde qui n'exige de l'humanité aucun sacrifice..." Jâleh Esfahâni

 

"Pour nous les étoiles la nuit

se consument de malheur

 

pour nous les nuages la nuit

pleurent de douleur

 

pour nous les feuilles la nuit

tremblent de frayeur

 

pour nous les vents la nuit

soufflen de fureur

 

et nous les noires nuits

debordant d'un silence qui crie

 

avec les flambeaux de qui prie

nous attendons l'aube..." Parwin Pejwâk

 

 

Présentation de l'éditeur : Maelstrom reevolution

Découvert à la librairie après le spectacle de Bartabas consacré aux femmes persanes :

Publié dans Poésie étrangère

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Rendez-vous à la Porte Dorée de Agathe RUGA

Publié le par Hélène

 

"La vie d'adulte n'est rien d'autre que l'art du compromis"

Dans le roman précédent, L'homme que je ne devais pas aimer , la narratrice plaquait tout pour vivre une relation intense avec un homme croisé dans un bar. Dans "Rendez-vous à la porte Dorée" vient l'heure des désillusions, alors qu'elle reçoit des mails de lectrices enthousiasmées par son témoignage, elle avoue être tentée de leur répondre "Mais restez avec votre mari et mentez-lui". Anne/Agathe regrette, elle se rend compte qu"elle aime encore celui qu'elle a laissé derrière elle et que le nouveau est bien plus excitant sur le papier de ses romans qu'en réalité. Alors une nouvelle fois elle envoie tout valser et se heurte brutalement alors à la solitude de jours dépourvus de sens.

"Je ne crois plus en l'amour. Je crois beaucoup au désir, au narcissisme, à l'obsession pathologique, au transfert, à l'adoration. Je crois aussi  à l'amitié, à l'attachement, à l'admiration. Je crois aux habitudes, au capital retraite, à l a peur de la solitude. Je crois aux convenances et au statut social. Je crois à l'idée de l'amour mais l'amour entre deux êtres, non, je n'y crois plus."

Ce que j'ai aimé :

Certes le roman est touchant par sa sincérité, par cette capacité de l'autrice à se mettre à nu, puisque derrière le portrait de Anne, se profile une femme qui perd de sa superbe. Elle se plait à déconstruire l'image parfaite de la femme libérée qui plaque tout pour vivre intensément entre glamour et paillettes, pour livrer dans ses romans l'envers du décor, toutes les errances cachées derrière la perfection apparente d'une vie.

Ce que j'ai moins aimé :

Comme le personnage principal, j'avais placé trop d'espoir dans cette nouvelle aventure, les éloges hyperboliques pleuvaient sur Instagram, et je me suis laissée abuser par les sirènes des réseaux sociaux, ô combien souvent trompeuses et falsifiées. J'aurais aimé que cette transparence propre à l'autofiction soit davantage transcendée.

Bilan :

L'autofiction est un genre bien particulier qui oscille sur un équilibre précaire et peut-être est-il temps pour l'autrice, non dénuée de talent, de basculer vers la fiction pour davantage s'épanouir ?  

Présentation de l'éditeur : Flammarion

Du même auteur : L'homme que je ne devais pas aimer

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Les gens des collines de Chris OFFUTT

Publié le par Hélène

♥ ♥

Mick Hardin, enquêteur dans l'armée est de retour dans son pays natal les collines du Kentucky. Sa permission devait lui permettre de retrouver sa femme Peggy, enceinte, mais tout ne se passe pas exactement comme prévu, il noie sa peine dans la cabane de son grand-père, jusqu'à ce que sa soeur Linda, première femme shérif du comté, fasse appel à lui dans le cadre d'une enquête. En effet, une jeune veuve a été retrouvée assassinée dans les collines et les informations ne filtrent pas vraiment en dehors des familles bien décidées à rendre leur propre justice.

Ce que j'ai aimé :

Mick hante les collines qu'il connait bien et croise des personnages profondément humains prêts à tout pour préserver cette atmosphère si particulière des collines. L'auteur s'attache moins à son intrigue policière qu'à peindre ce monde à part, ces "gens des collines" qu'il connait bien puisqu'il est né dans le Kentucky. Les dialogues peuvent être teintés d'humour tout en laissant transparaitre une violence sous-jacente.

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai eu tendance à me perdre à cause du nombre de personnages, de familles différentes.

La fin peut désarçonner, car - je l'ai découvert ensuite - l'auteur prévoit une trilogie. Le deuxième tome est déjà disponible : Les fils de Shifty

Bilan :

Un premier tome prometteur !

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

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New Iberia Blues de James Lee BURKE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Je pris la résolution de capturer et de protéger la moindre goutte de soleil qui me serait accordée jusqu'à la fin de mes jours, et de ne pas me laisser aller aux humeurs de saison ni me vouer à des causes maudites." p 154

Alors qu'il rend visite au réalisateur Desmond Cormier, qu'il a connu plus jeune, Dave Robicheaux, observant la mer avec un télescope dans la propriété de Desmond, aperçoit au large une jeune femme nue et crucifiée. Desmond et son acolyte présent ce jour-là prétendent ne pas voir la jeune femme, ce qui intrigue et inquiète Dave. Il enquête alors dans les coulisses d'Hollywood, désabusé par les dérives de cet état et de ce pays qu'il ne reconnait plus. Il estime en effet que son état a été victime d'un déclin historique rarement admis comme tel.

Le roman est peuplé d'ombres et de violence, et chacun tente de lutter pour illuminer ne fut-ce que d'un rayon le destin des laissés pour compte. Le clair obscur allié au lyrisme brûlant livre ainsi un roman qui explore avec talent la profondeur des âmes !

Présentation de l'éditeur : Payot et Rivages

Du même auteur : La rose du cimarron  ♥ ♥ ♥ (Policier)  ; Dernier tramway pour les Champs-Elysées  ♥ ♥ (Policier) ;  La descente de Pégase ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; La nuit la plus longue ♥ ♥ ♥ (Policier) ;  Swan Peak ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; L'arc-en-ciel en verre ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Créole belle   ♥ ♥ (Policier)

Série Dave Robicheaux dans l'ordre
  1. The Neon Rain (1987)  Légitime Défense, ou La Pluie de néon,
  2. Heaven's Prisoners (1988) Prisonniers du ciel
  3. Black Cherry Blues (1989)  Black Cherry Blues
  4. A Morning for Flamingos (1990) Une saison pour la peur
  5. A Stained White Radiance (1992) Une tache sur l'éternité
  6. In the Electric Mist with Confederate Dead (1993) Dans la brume électrique avec les morts confédérés
  7. Dixie City Jam (1994) Dixie City
  8. Burning Angel (1995) Le Brasier de l'ange
  9. Cadillac Jukebox (1996)
  10. Sunset Limited (1998)
  11. Purple Cane Road (2000)
  12. Jolie Blon's Bounce (2002)
  13. Last Car to Elysian Fields (2003) Dernier tramway pour les Champs-Elysées 
  14. Crusader's Cross (2005) L'Emblème du croisé
  15. Pegasus Descending (2006) La descente de Pégase
  16. The Tin Roof Blowdown (2007) La nuit la plus longue
  17. Swan Peak (2008)
  18. The Glass Rainbow (2010) L'arc-en-ciel en verre
  19. Créole belle  (2012)
  20. Light of the World (2013) Lumière du monde
  21. Robicheaux (2018)
  22. The New Iberia Blues (2019)
  23. A Private Cathedral (2020) Une cathédrale à soi
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La forêt aux violons de Cyril GELY

Publié le par Hélène

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"C’est un monde, répondit Antonio. Un monde avec deux petites fenêtres en forme de f. Et qu’y a-t-il à l’intérieur? De la musique, divine. Entendre un violon c’est entendre Dieu. C'est entendre l'Univers. L'inaccessible. Comme si le monde d'ici nous transportait vers un monde inconnu."

Dans l’Italie du XVIIe siècle, Antonio, jeune luthier de Crémone, entreprend cinq voyages dans la région des « Montagnes roses » dans le but d’acheter du bois pour ses violons. Il cherche à fabriquer le violon parfait et pense que la qualité du bois est essentielle. Mais cela ne suffit pas : "Tant que tu ne sauras pas pourquoi tu fabriques des violons, aucun son n'en sortira." lui dira en effet son maitre. Puis là-bas, au lever du soleil, il croise une jeune fille qui lui inspirera le plus magnifique des instruments et donnera enfin un sens à sa quête du violon parfait.

Le parc naturel Paneveggio "la forêt aux violons"- Michela Modena @radio france

Si le roman célèbre l'art, il met aussi en lumière le travail insatiable qui précède la création, la recherche acharnée du juste matériau ou encore de la forme adéquate. L’œuvre ultime sera un subtil accord entre l'âme de son créateur, le travail fourni et la muse au caractère magique qui l'aura inspirée !

La composition du recueil est tout aussi musicale que son style porté par la douceur mélodique des chapitres courts. L'ouvrage est découpé en 71 petits chapitres, 71 étant également le nombre d'éléments dont est constitué un violon.

L'harmonie qui émane de ces pages résonne longuement en nous...

Présentation de l'éditeur : Points

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Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Haruki MURAKAMI

Publié le par Hélène

♥ ♥

Au Sud de la frontière raconte l'histoire d'Hajime qui, à douze ans, se lie d'amitié avec sa voisine Shimamoto et restera marqué à jamais par cette relation qui marquait aussi son éveil à la sensualité. Plusieurs années plus tard, il épouse Yukiko dont le père, riche homme d'affaires, lui propose de le propulser gérant d'un club de jazz. Hajime semble épanoui dans cette nouvelle vie, jusqu'à ce que sa route croise à nouveau celle de Shimamoto.
Ce que j'ai aimé :
Le roman est nimbé sur la fin d'une atmosphère mystérieuse, presque fantastique, rappelant l'univers si atypique évoqué ensuite dans les romans de cet auteur emblématique.
Ce que j'ai moins aimé :
Le thème reste toutefois bien plus banal que celui des autres romans de l'auteur : l'obsession amoureuse et sexuelle d'un homme à qui tout réussit mais qui reste marqué par ses souvenirs d'enfance.
Bilan :
Pour ceux qui veulent découvrir cet auteur, je conseillerais plutôt Kafka sur le rivage.
Pour ceux qui aiment cet auteur et le connaissent déjà, il est toujours intéressant de découvrir ses œuvres de jeunesse.
 
Présentation de l'éditeur : Belfond
Du même auteur : Autoportrait de l'auteur en coureur de fond ♥ ♥ ♥ 1Q84 1 ♥  ; 1Q84 livre 2 ♥ ; Kafka sur le rivage ♥ ♥ ♥ 

Publié dans Littérature Asie

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Le blé en herbe de COLETTE

Publié le par Hélène

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Deux adolescents parisiens, Phil, 16 ans et Vinca, 15 ans passent leur été dans la même maison familiale au bord de la mer en Bretagne. Ils découvrent l'évolution de leurs sentiments et désir, prenant conscience que cet été marquera la frontière entre enfance et adolescence. Phil rencontre une dame plus âgée et noue avec elle une relation charnelle, tandis que, dans l'ombre Vinca prend peu à peu conscience de son pouvoir d'attraction.

Rappelons que dans le contexte de l'époque - ce roman ayant été publié en 1923 - l'initiation sexuelle de deux adolescents était un sujet tabou. Tout est suggéré avec subtilité, en filigrane apparait peu à peu la perte du monde doré et innocent de l'enfance au profit d'une certaine forme de gravité liée à l'âge adulte, empli de compromis complexes.

"Je crève, entends-tu, je crève à l'idée que je n'ai que seize ans ! Ces années qui viennent, ces années de bachot, d'examens, d'institut professionnel, ces années de tâtonnements, de bégaiements, où il faut recommencer ce qu'on rate, où on remâche deux fois ce qu'on n'a pas digéré, si on échoue... Ces années où il faut avoir l'air, devant papa et maman, d'aimer une carrière pour ne pas les désoler, et sentir qu'eux-mêmes se battent les flancs pour paraître infaillibles, quand ils n'en savent pas plus que moi sur moi... "

En toile de fond, la Bretagne et ses paysages changeants eux aussi, la mer comme refuge annuel synonyme d'habitude et de sécurité, mais aussi la mer violente et surprenante...

"Une éclaircie retint l'averse dans la nue, entrouvrit au-dessus de l'horizon une plaie lumineuse, d'où s'épanouit un éventail renversé de rayons, d'un blanc triste. "

Présentation de l'éditeur : J'ai Lu

Du même auteur : Sido et les vrilles de la vigne ♥ ♥ ♥ ♥

Publié dans Littérature Europe

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Un chien à ma table de Claudie HUNZINGER

Publié le par Hélène

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Sophie, romancière vit avec son compagnon Grieg au cœur de la forêt des Vosges, proches de la nature, ils se nourrissent de leur attachement au monde naturel, loin de la tourmente de la vie pervertie. Dans une ancienne bergerie bien-nommée « Les bois-bannis » ils sont à une heure de marche de tout site habité et se fabriquent ainsi un monde préservé cernés seulement de leurs livres.
« Et moi, je voulais encore une fois gouter au plaisir infini de déguerpir. Déguerpir, c'est ma base de romancière. de livre en livre, je me suis accrochée au déguerpir comme à la queue d'un renard. »

Tous deux vieillissent, tentent de trouver encore un sens dans leur vie. Un soir, une jeune chienne surgit à leur porte, marquée par des maltraitances humaines et cet évènement bouleverse leur quotidien.

"Ce qui m'a permis de comprendre qu'on n'est pas emmuré dans notre espèce, une espèce séparée des autres espèces, différente mais pas séparée, et que faire partie des humains n'est qu'une façon très restreinte d'être au monde. Qu'on est plus vaste que ça."
 
Ce que j'ai moins aimé :

Le rythme est très lent, statique et le roman est plus de l'ordre de l'essai sur la nature, voire d'une  autobiographie qu'une fiction à proprement dite.

Bilan :

La relation entre l'homme et le chien est l'occasion de réfléchir à nouveau au rapport à la nature saccagée, pour mieux trouver sa place dans ce monde en détresse et espérer retrouver, paradoxalement, notre humanité.

Présentation de l'éditeur : J'ai Lu

Du même auteur : La survivance  ♥ ♥ ♥ 

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Histoire de la femme qui avait épousé un ours brun de John STRALEY

Publié le par Hélène

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Sollicité par une vieille dame indienne pour enquêter sur le meurtre de son fils, Cecil Younger, un privé qui s'abîme dans le whisky, se lance sur un terrain glissant à travers les forêts d'Alaska, sur les traces de la légende Tlingit, celle de l'ours épouseur de femmes.

Déception pour ce roman policier qui use des cordes trop usées du genre avec son policier alcoolique Cécil Younger. L'ensemble est inégal, manquant de rythme, peut-être parce qu'il s'agit de premier de la série avec ce héros, il faut espérer que la suite est mieux construite.

Présentation de l'éditeur : Gallimard

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