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Ceux qui restent - Février

Publié le par Hélène

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Déception et abandon du mois de janvier

Publié le par Hélène

                                           

Marée haute marée basse de JB Pontalis

Attirée par la couverture, un tableau de Munch dont je ne connaissais que l'anxiogène "Cri", par le titre, évocateur du temps qui passe si divinement au bord de la mer, par la quatrième de couverture, à l'unisson de mes ressentis, par la critique de Télérama, avec son "Pontalis continue de faire signe, d'outre-tombe, dans des écrits sur le temps qui file, et qui s'arrête, au gré des prises de conscience du prix de l'existence.", je ne pouvais que me précipiter sur ce roman, prête à succomber...

«Chaque été, je passe mes vacances au bord de la mer – c’est une nécessité pour moi – et chaque jour je consulte l’horaire des marées. Basse mer, pleine mer, marée basse, marée haute, marée montante, marée descendante, grande marée. Ces mots, à eux seuls, me donnent à rêver.
Quand la mer se retire, je vois des estivants, parents et enfants, s’avancer sur la plage qui s’allonge mètre après mètre jusqu’à rendre la mer au loin à peine perceptible, elle se confond avec le ciel. Ils vont à la recherche de coquillages.
Je me dis que ces coquillages, ces coques, ces palourdes, ces moules en grappes, ces bouts de bois rongés par le sel marin, ces morceaux de corde tombés d’un bateau de pêche, figurent ce qui est déposé dans ma mémoire : de petits restes – comme ils me sont précieux! – qui seront tout à l’heure recouverts par la marée haute mais qui réapparaîtront, ceux-là ou d’autres, quand la mer de nouveau se retirera.
Marée basse, marée haute, cette alternance est à l’image de ma vie, de toute vie peut-être.
La vie s'éloigne, mais ell
e revient.»

Mais je n'ai malheureusement pas succombé, déçue par le contenu purement psychanalytique, par la noirceur aux antipodes de la douceur qu'évoquent pour moi les bords de mer lumineux, été comme hiver.  

 

D'autres avis chez Babélio.

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Festival d'Angoulême 2015

Publié le par Hélène

            

 

 

Festival d'Angoulême 2015
Festival d'Angoulême 2015
Festival d'Angoulême 2015

 

Pour des résumés c'est ICI 

 

Palmarès 2014 :

Festival d'Angoulême 2015

Publié dans Sélection BD

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Un océan d'amour de Wilfrid LUPANO et Grégory PANACCIONE

Publié le par Hélène

                        

♥ ♥ ♥ ♥ 

Mon avis :

Tous les matins ce breton part à la pêche aux larges des côtes bretonnes, pendant que sa femme l'attend fidèlement au port. Leur routine est bien établie, jusqu'au jour où un grain de sable se coince dans la machine huilée du quotidien : le pêcheur est lui-même pêché par un cargo usine. Sa femme qui ne le voit pas revenir, part alors à sa recherche, bien décidée à ramener au port son petit bout d'homme. Elle va traverser un océan d'amour pour lui...

                         

Entièrement muet, cet album est atypique. La force des images permet de combler l'absence de paroles. Les mots sont inutiles, futiles, s'envolant au vent, les actes étant plus forts et plus parlants que les paroles.  Les liens du pêcheur et de sa bigoudenne s'affirment au fil des bulles, l'amour est capable de déplacer des montagnes et surtout de traverser des mers. L'aventure attend les deux bretons, l'un aux prises avec son cargo et la mer impitoyable, avec pour seule compagnie une mouette un peu collante, l'autre refusant de rester au port à se lamenter avec les autres femmes de marin, mais plutôt prête à embarquer sur tous les bateaux pour suivre la trace de son cher et tendre. 

Cette histoire millénaire d'une femme qui court après son aimé est aussi un prétexte pour voguer sur des mers parfois polluées, souvent malmenées, à bord d'une petite coque de noix bien frêle face à la grandeur de certains armateurs...

Une lecture pleine d'humour et d'émotions.

                           

Présentation de l'éditeur :

          

Chez Delcourt

Vous aimerez aussi :

Le singe de Hartlepool

D'autres avis :

Repéré chez  Noukette

Alfie's mec ; Mo ; Jacques

Babelio

Le Figaro 

 

Prix BD Fnac 2015

 

Chez Jacques d'Un amour de BD cette semaine

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Villa Amalia de Pascal QUIGNARD

Publié le par Hélène

                           

♥ 

"Quand on est encore enfant, chaque partie du corps qu'on aime émet une lumière. Rien ne procède encore tout à fait du monde solaire. La lumière vient du coeur de l'enfant."

Mon avis :

Après avoir entraperçu son compagnon embrasser une autre femme, un soir dans la pénombre, Ann décide de laisser toute sa vie derrière elle et de devenir Ann Hidden, celle qui se cache. Aidé par un ami d'enfance croisé par hasard le fameux soir, elle dénude sa vie, laissant en plan le compagnon trompeur.

Les pages qui racontent les différentes étapes de cette phase -la vente de la maison, la gestion des meubles, les considérations financières, la recherche d'un pied à terre, etc...- sont longues et fastidieuses, répétitives.

La lumière de Quignard ne parvient jusqu'à nous que quand Ann s'installe sur l'île de Ischia en Italie. Là, elle vit des heures lumineuses, seulement présente à elle-même, plongeant dans la mer, se laissant attirer par une mystérieuse villa, coupée du monde, merveilleusement en harmonie avec la vie et la nature.

"Loin devant les villas sur la digue, elle se tenait accroupie, les genoux au menton, en plein vent, sur le sable humide de la marée. Elle pouvait passer des heures devant les vagues, dans le vacarme, engloutie dans leur rythme comme dans l'étendue grise, de plus en plus bruyante et immense, de la mer."

Puis les drames reprennent le dessus, Ann coupe tout à nouveau, les pages se découpent à nouveau en une succession de scènes rapides, le charme est rompu.

"Aimer aux yeux des enfants, c'est veiller. Veiller le sommeil, apaiser les craintes, consoler les pleurs, soigner les maladies, caresser la peau, la laver, l'essuyer, l'habiller.

Aimer comme on aime les enfants c'est sauver de la mort.

Ne pas mourir c'est nourrir."

Ainsi le style et la narration hachés semblent être à l'unisson de la désertion de cette Ann si énigmatique, si psychologiquement coupante, une personne peu attachante, qui engendre un roman froid hormi ces quelques touches de lumière sur l'île. 

 

Présentation de l'éditeur :

Gallimard

Vous aimerez aussi :

Les solidarités mystérieuses

Le film 

D'autres avis :

Babélio

Villa Amalia, Pascal Quignard, Folio, Gallimard, 2006

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La princesse de Babylone de VOLTAIRE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Les procès, les intrigues, la guerre, les disputes, qui consument la vie humaine, sont des choses absurdes et horribles."

Mon avis :

Formosante est une princesse tellement admirable qu'elle ne parvient nullement à trouver un prince à sa hauteur. Aussi quand elle rencontre le jeune berger Amazan qui chevauche des licornes et est accompagné d'un phoenix, est-elle certaine de voir là le prince qu'elle a tant attendu. Le coup de foudre est immédiat. Mais Amazan doit retourner séance tenante dans son pays. La jeune Formosante décide alors de partir sur ses traces. 

Cette aventure est prétexte au voyage pour Voltaire : la belle Formosante parcoure différents pays à la recherche de son cher et tendre, rencontrant des personnes aux moeurs diverses, aux opinions divergentes, des systèmes politiques plus ou moins efficaces... Comme Montesquieu dans ses Lettres persanes, le regard de l'autre, de l'étranger permet une critique plus virulente et plus efficace. La surprise provoquée par la découverte permet une interrogation plus profonde. Formosante visite les monarchies protestantes du Nord et la Russie de Catherine II, les monarchies de droit divin dominées par la Papauté comme l'Italie, découvre l'Inquisition en Espagne, ce qui permet au lecteur de réfléchir sur son propre système politique. A  travers le voyage, Voltaire fait un sort à la barbarie des institutions et à la folie des hommes, critiquant notamment l'orgueil des rois et leur propension irraisonnée à faire des guerres. Il dénonce lfanatisme religieux ennemi de la tolérance. L'utopie des Gangarides, pays d'où est issu le bel Amazan, permet de retrouver les thèmes chers à Voltaire : la tolérance, une organisation politique et religieuse fondée sur la raison.

L'univers oriental du conte, son rythme enlevé, ses personnages le rendent divertissant, dépaysant, tout en nous éclairant sur le monde. 

Présentation de l'éditeur :

Le livre de poche 

Pour les lycéens :

Sur Voltaire : Larousse

Un corpus Anabac autour de la question : En quoi une évocation d'un monde très éloigné du sien permet -elle de réfléchir sur la réalité qui l'entoure ? 

Un excellent dossier de la BNF sur les utopies

Vous aimerez aussi :

Zadig, Candide

 

La princesse de Babylone, Voltaire, Le livre de poche, 2.05 euros

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Etranger dans le mariage de Emir KUSTURICA

Publié le par Hélène

                            

♥♥♥

Mon avis :

Les six nouvelles de ce recueil se déroule dans la Bosnie Herzégovine des années 70. Un personnage récurrent revient dans différentes nouvelles : le petit Aleksa Kalem treize ans entouré de ses parents Azra et Braco, son père employé au Conseil exécutif de la RS de Bosnie-Herzégovine.  

"Enfin... c'est comme tu le sens" : Aleksa et ses parents font face à des conditions climatiques terribles. Le père arpente les bars pendant que la mère tient à bout de bras son ménage tout en rêvant d'aller vivre au bord de la mer, parce que "Ici on ne mène pas la belle vie. Et à la fin on n'aura pas une belle mort, non plus." Les deux vont être hospitalisés et le jeune Aleksa devra gérer le quotidien seul pour un temps. 

 "Le champion olympique" Rodo alcoolique notoire trouve refuge chez les Kalem quelques temps.

"Le nombril, porte de l'âme" Les parents d'Aleksa veulent le forcer à lire parce que :

"Les livres sont la nourriture de l'âme.

- Alors je n'ai pas besoin d'âme.

- On ne peut pas vivre sans.

- Et l'âme... elle se mange ?

- Non, pour l'empêcher de se rabougrir, il faut lire."

"Etranger dans le mariage" : Le passage à l'âge adulte s'effectue doucement pour le jeune adolescent :

"On mûrit quand on fait sienne cette vérité : un mensonge peut se révéler plus bénéfique que la vérité elle-même. Mais cette prise de conscience restait insuffisante pour accéder à l'âge adulte : la maturité ne vient certes pas avec l'achat de souliers à bouts ferrés et avec le plaisir qu'on prend à s'écouter marcher." 

En braquant le projecteur sur ce jeune adolescent, Emir Kusturica observe avec les yeux naïfs d'un enfant son pays et s'interroge sur sa pauvreté, sur le couple et les secrets qui rendent étrangers l'un à l'autre, sur le rapport parents-enfants fait de non-dits, sur la maladie qui court vers la mort. Mises bout à bout, ces tranches de vie quotidienne font sens. 

Dans ses autres nouvelles le lecteur retrouve avec joie la fantaisie du célèbre réalisateur. Dans "Que du malheur" le jeune Zeko se réfugie dans la cave de l'immeuble pour converser avec une carpe  et dans "Dans l'étreinte du serpent" Kosta est ami des serpents. 

Un recueil découvrir pour renouer avec l'univers si particulier de ce réalisateur hors normes ! 

Présentation de l'éditeur :

JC Lattès 

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Où suis-je dans cette histoire

 

Merci à l'éditeur.

 

Etranger dans le mariage, Emir Kusturica, traduit du serbo-croate par Alain Cappon, JC Lattès, janvier 2015, 20 euros

Publié dans Littérature Europe

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Arsène Lupin Les origines Tome 1, Les disparus de la Haute-Boulogne, Benoît Abtey, Christophe Gaultier, Pierre-Jean Deschodt

Publié le par Hélène

                           

Mon avis :

1888. Le jeune Arsène Lupin a 12 ans quand il est envoyé à la Haute Boulogne, une maison de redressement sur Belle-Ile en Mer, en Bretagne. Après quelques mésaventures, il sera adopté par le Comte Perceval de La Marche, qui l'entraînera dans la lutte contre la confrérie des Lombards.

         

Trop d'intrigues se télescopent : les activités funestes de ce pensionnat isolé, l'enquête du journaliste Roubaud, l'apparition de l'inspecteur Bellemain, le massacre perpétré chez le marquis de Kerrichard, les origines du fils décédé du comte de la Marche, le mystère entretenu autour de son épouse, ses rapports avec le jeune Arsène, etc...  De fait la construction est brouillonne, l'action sautille trop rapidement d'intrigues en intrigues, les actions sont menées à grande vitesse, les personnages sont seulement esquissés, avant d'être assassinés, tout va trop vite, trop d'informations se bousculent dans ce premier tome. L'homme au masque de fer fait même une apparition éclair, comme si les auteurs avaient voulu à tout prix placer des références historiques, mais sans les exploiter suffisamment -pour l'instant.

L'univers des romans de Maurice Leblanc avec l'humour et la classe inséparable du célèbre gentleman cambrioleur sont dissous, dépassés par ce trop-plein d'intrigues. La quatrième de couverture promettait "Une saga d'aventures pleine d'humour menée avec brio et panache !", il est certain que si les aventures se succèdent, l'humour lui a fui vers d'autres latitudes...

Le dessin est assez sombre, l'usage des traits noirs accentuant encore cette absence de netteté ressentie à travers le scénario.

Une déception !

Vous aimerez aussi :

Le collier de la reine et autres nouvelles de Maurice Leblanc

D'autres avis :

Les 8 plumes

 

Chez Noukette d'autres bd de la semaine 

 

Reçu dans le cadre de Masse Critique de Babélio

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Walden ou la vie dans les bois de Henry David THOREAU

Publié le par Hélène

                                

♥ ♥

"Si humble que soit votre vie, faites-y honneur et vivez-la ; ne l'esquivez ni n'en dites de mal."  p. 327

Ce que j'ai aimé :

En 1845 Thoreau se retire dans une cabane au bord de l'étang de Walden, près de la ville de Concord dans le Massachussets loin de la civilisation. Son projet : prouver que l'on peut vivre avec un minimum : un toit sur la tête, des vêtements, de quoi se nourrir. Pour lui cette simplicité permet de se dégager des contingences matérielles pour laisser son âme parler dans toute sa sagesse. 

"Ce qu'il me fallait, c'était vivre abondamment, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez résolument, assez en Spartiate, pour mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, couper un large andain et tondre ras, acculer la vie dans un coin, la réduire à sa plus simple expression, et, si elle se découvrait mesquine, eh bien, alors ! en tirer l'entière, authentique mesquinerie, puis divulguer sa mesquinerie au monde ; ou si elle était sublime, le savoir par expérience, et pouvoir en rendre compte fidèle dans ma suivante excursion." p. 90

"En proportion de la manière dont on simplifiera sa vie, les lois de l'univers paraîtront moins complexes, et la solitude ne sera pas solitude, ni la pauvreté, pauvreté, ni la faiblesse, faiblesse. Si vous avez bâti des châteaux dans les airs, votre travail n'aura pas à se trouver perdu ; c'est là qu'ils devaient être. Maintenant posez les fondations dessous." p. 323

Ses réflexions lui permettent d'être homme avant d'être citoyen afin d'oeuvrer à un "meilleur gouvernement" par la suite, après deux ans et deux mois passés dans sa cabane.

Il puise dans la lecture des textes antiques une forme de sagesse, écoute les bruits de son entourage, ouvert au monde, reçoit quelques rares amis ou voisins, mais ses plus proches amis restent les oiseaux, les hibous, les arbres qui l'entourent. Il cherche avant tout à être présent au monde.

Thoreau peut être considéré comme l'un des fondateurs de ce que l'on nomme le "nature writing". Ses idées, le lyrisme de certains passages l'ont inscrit dans la postérité. 

                           

@https://voyagerleger.wordpress.com/

Ce que j'ai moins aimé :

La première partie s'oriente vers des aspects économiques : de quoi avons-nous réllement besoin, comment s'est mis en place et organisé cette retraite dans les bois. Elle met en place la suite du récit mais est moins intéressante. 

L'écriture de mon édition est minuscule, permettant difficilement de se concentrer. 

Pour conclure, je dois avouer une déception, il m'a manqué un souffle, je me suis perdue dans trop de détails. 

Présentation de l'éditeur :

Gallimard 

D'autres avis :

Télérama  ; Keisha ; Dominique

Vous aimerez aussi :

La bd La vie sublime

Une fenêtre ouverte sur la nature

 

Walden ou la vie dans les bois, Henry David Thoreau, traduit de l'anglais (EU) par Louis Fabulet, L'imaginaire Gallimard, 1990, 1ere parution en 1922, 11.90 euros

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Hokusaï les trente-six vues du Mont Fuji de Jocelyn BOUQUILLARD

Publié le par Hélène

                       

♥ ♥ ♥ ♥ 

Mon avis :

Dès sa publication en 1830, la série des 36 vues du Mont Fuji, série d'estampes de paysage, connaît un succès fulgurant. A la fin du XIX ème siècle les Occidentaux découvrent le japonisme et se passionnent pour cet art. Ce petit bijou de Jocelyn Bouquillard est la première monographie française dédiée à cette série.

L'art de l'estampe s'essoufle à cette époque dans ses thèmes, jusqu'à ce que Hokusaï s'intéresse aux sites natrels, aux paysages pour renouveler le genre. Le Mont Fuji est le thème central, et non plus simplement un décor dans lequel évolueraient des personnages. Ancien volcan qui a connu sa denrière éruption en 1707, associé à la divinité du feu, il est vénéré par les japonais. Des croyances lui attribuent le secret de l'immortalité, d'où les nombreux pélerinages qui y étaient effectués.

A l'époque, l'édition est luxueusement imprimée, destinée à une bourgeoisie aisée, elle comporte quarante-six planches. Le Mont Fuji apparaît sous différentes saisons, sous l'orage, au lever du jour ou au coucher,sous le vent, sous la neige, avec toujours ce désir de capter l'instant présent et d'insister sur sa fugitivité en s'attachant à un même théme. Quand des personnages apparaissent, ce sont souvent des hommes et des femmes pris dans leur vie quotidienne, dans leur travail, des paysans, des artisans, des ouvriers.

Les planches présentées ici sont conservées à la réserve du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque Nationale de France.

Plastiquement, il utilise pour certaines planches les modes de représentation occidentaux. Il affirme également son goût pour la géométrie avec un travail sur les lignes, et use du bleu de Prusse importé de Hollande récemment. Il attache une grande importance aux détails, insistant sur la nécessaire communion entre la nature et l'homme, caractéristique de l'esprit japonais empreint de spiritualité shintoïste. La nature est toute puissante et doit être respectée. 

Une très belle façon de découvrir ce peintre hors norme, si vous n'avez pas pu profiter de l'exposition qui se termine ce dimanche au Grand Palais.

Présentation de l'éditeur :

Seuil 

Vous aimerez aussi :

Bd Hokusai de Shotaro Ishnomori  

Le roman d'Hokusai de Aude FIESCHI

BNF Les 36 vues du Mont Fuji 

 

Hokusaï, les 36 vues du Mont Fuji, Jocelyn Bouquillard, Seuil/BNF, 2010, 19.30 euros

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