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Magic Time de Doug MARLETTE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Années 90. Carter regagne son Mississippi natal pour se remettre d'un choc et d'une rupture douloureuse. Mais la tranquillité ne sera pas au rendez-vous puisque il revient dans la ville de Troy au moment de la réouverture d'un procès retentissant pour le meurtre de militants des droits civiques par le Ku Klux Klan en 1965. Le père de Carter, le juge Ransom était en charge de l'affaire à l'époque, or il semblerait que des éléments soient restés enfouis. Les souvenirs de Carter resurgissent, sa petite amie de l'époque faisant partie des victimes. Jeune homme de 19 ans issu d'un milieu bourgeois, il s'était pourtant lié avec le groupe du Magic Time aux côtés de son ami d'enfance Lige. Là, il rencontre Sarah, celle dont le souvenir restera à jamais gravé en lui.

Les chapitres balancent entre les deux périodes et peu à peu les coulisses du procès s'éclairent, des batailles acharnées pour défendre les droits civiques, aux abominations perpétrées par le Klan. Les 660 pages balaient le climat tendu de l'époque : des victimes qui disparaissent sans laisser de traces, des sudistes qui ne sont pas inquiétés quand toutes les preuves convergent vers eux, des arrestations musclées sans bien-fondé, des inégalités prégnantes qui jour après jour créent un climat de violence latente. Dans ce contexte, le personnage de Carter aux prises avec l'Histoire se construit sous nos yeux, rétrospectivement il reconnait s'être bandé les yeux, refusant de comprendre certains évènements tragiques dépassant l'entendement humain.

Ce que j'ai moins aimé :

- des longueurs.

- quelques clichés : "Parfois, les gens dont nous sommes le plus proches sont ceux que nous connaissons le plus mal."

Bilan : Un roman prenant qui par le biais de personnages attachants nous renvoie à cette période essentielle du pays. Toutefois, sur le même sujet j'avais préféré Le temps où nous chantions

 

Présentation de l'éditeur : 10-18 ; Le cherche midi

D'autres avis : Repéré chez Sandrine Eva ; Dominique ; Keisha ; Jérôme ; Kathel ;

 

Magic Time, Doug Marlette, traduit de l'anglais (EU) par Karine Lalechère, 10-18, avril 2017, 660 p., 9.60 euros

 

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Vacances !

Publié le par Hélène

 

Publié dans Divers

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Le colonel Chabert de BALZAC

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Il vaut mieux avoir du luxe dans ses sentiments que sur ses habits." p.55

Le colonel Chabert est un être fantomatique qui revient d'entre les morts. Tous pensaient qu'il était mort à la bataille d'Eylau, mais il revient avec l'idée de retrouver son nom, son titre, son rang et sa fortune et son épouse. Malheureusement ladite épouse s'est emparée de sa fortune et s'est remariée avec le Comte Ferraud qui aspire à devenir pair de France. Elle n'a donc aucun intérêt à sortir des décombres ce mari encombrant. Son identité vacille. Le colonel fait appel à Derville, un avoué pour défendre ses intérêts. Mais dans cette nouvelle société gouvernée par l'argent, l'argent agissant comme un poison qui altère les relations humaines, retrouver son statut sera un parcours semé d'embûches...

"J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre !" p. 18

En effet, le colonel appartient au monde de l'Empire et revient dans celui de la Restauration dans lequel il n'a plus sa place. Ayant connu la gloire durant la période historique et politique du Directoire, du Consulat et de l’Empire (1795, 1800, 1815), il a connu la bataille d’Eylau en 1807 et, lorsque le colonel revient à Paris, une dizaine d’années a passé. Dans ce monde perverti, le colonel Chabert incarne la droiture, la fidélité, l’amour de la patrie, l’honneur, l’altruisme, la générosité.

"Certains hommes ont une âme assez forte pour de tels dévouements, dont la récompense se trouve pour eux dans la certitude d'avoir fait le bonheur d'une personne aimée." p. 47

L'avoué quant à lui est le témoin des ignominies de son siècle, il peut témoigner de tout ce qu'il a vu d'ignoble dans la nature humaine : "Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu, car j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfin, toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité." p. 57

Le colonel Chabert offre un magnifique portrait qui permet d'incarner les revers de la "comédie humaine" chère à Balzac.

 

Présentation de l'éditeur : Folio

D'autres avis : Dominique

Du même auteur : Le père Goriot

 

Le colonel Chabert, Honoré de Balzac, Folio, 208 p.,Première parution en 1994,Édition de Patrick Berthier. Préface de Pierre Barbéris,Édition mise à jour en 1999, 2.50 euros

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Mary Barton de Elizabeth GASKELL

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Ne rien convoiter sous les vastes cieux,

N'avoir à regretter aucune vilenie,

Non plus qu'une heure gaspillée,

Et comme une timide violette, en silence,

Exhaler vers le Ciel un suave parfum,

Pour le remercier de toutes ses bontés,

Puis ployer, satisfait sous la pluie purifiante." Elliott

Ce premier roman d'Elizabeth Gaskell peint le destin de la jeune et trop jolie Mary Barton dont le coeur oscille entre son ami d'enfance Jem Wilson et le fils du patron des filatures, Harry Carson. Jeune couturière vivant dans la pauvreté et le dénuement, si son coeur a tendance à la pousser vers Jem, ses rêves et sa coquetterie lui font espérer une vie prospère, comme une revanche sur la pauvreté actuelle, aux côtés de Harry.

En ces années 1839, la misère frappe durement les ouvriers, la faim taraudant les plus faibles et les menant aux portes de la mort. La moindre miette de pain est une bénédiction en ces périodes de disette. De plus, le contraste entre les ouvriers et ces patrons qui préfèrent ignorer les revendications des uns et des autres provoque les premières luttes syndicales. Le père de Mary Barton s'engage corps et âme dans ces luttes. Les revendications des syndicalistes veulent ouvrir une ère nouvelle : "Il était souhaitable que les ouvriers ne fussent pas seulement des ignorants se comportant comme des machines, mais des hommes éduqués, capables de discernement ; et qu'il existât entre eux et leurs patrons des liens de respect et d'affection, et pas seulement des contrats financiers ; en somme, il souhaitait que la loi gouvernant les rapports entre les deux parties fût conforme à l'esprit du Christ." p. 473

Au fil du roman, Mary mûrit et revient aux valeurs essentielles, éprise de justice, elle sera soumise à une dilemme bien plus grave que de simples hésitations sentimentales...

Vous l'aurez compris, malgré ses 600 pages, Mary Barton est un roman social prenant aux nombreuses ramifications.

« Audacieux pour son temps, accueilli avec intérêt par Dostoïevski, Mary Barton est éloigné de toute subversion, mais touche par son réalisme juste et sensible. »

Le Monde

 

Présentation de l'éditeur : Fayard, Points

D'autres avis : Télérama ; Claudia ; Kathel ;

Du même auteur : Nord Sud

 

Une lecture qui clôturera - un peu en retard- le Mois anglais pour moi

 

Mary Barton, Elizabeth Gaskell, Points, mars 2016, 595 p., 8.40 euros

Publié dans Littérature Europe

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Les bottes suédoises de Henning MANKELL

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Vieillir, c'est s'aventurer sur une glace de moins en moins solide." p. 200

Oui, le bandeau scande la filiation avec Les Chaussures italiennes, mais je vous rassure de suite, les deux romans peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre.

Fredrik vit seul sur une île de la Baltique. Il se réveille un matin dans sa maison en feu. De cette maison héritée de ses grands-parents, il ne reste rien. A 70 ans Fredrik s'installe dans une caravane au confort rudimentaire et se demande comment envisager la suite de son existence. Une journaliste venue l'interroger sur le drame pourrait lui redonner le goût de vivre, mais la belle reste fuyante. De surcroit, des sous-entendus laissent penser qu'on le croit responsable de l'incendie. Fredrik noie sa mélancolie dans les paysages de son île quand l'arrivée de sa fille Louise porteuse d'un secret ravive son envie de vivre. 

Doux roman mélancolique, Les bottes suédoises prend son temps, à l'image des bottes commandées par Fredrik qui tardent à arriver au magasin. En attendant, Fredrik se promène avec deux bottes de pied gauche, claudiquant dans sa vie ravagée. Il lui faudra du temps pour se reconstruire et appréhender les êtres qui l'entourent qui bien souvent constituent un mystère pour lui.

Cette belle réflexion sur le temps qui passe et sur la vieillesse nous prend dans ses serres pour nous relâcher ensuite, apaisés, prêts à regarder aux côtés de Fredrik vers des rivages harmonieux.

 

Présentation de l'éditeur : Seuil ; Points

D'autres avis : Télérama Babelio ; Antigone

 

Les bottes suédoises, Henning Mankell, Traduit du suédois par Anna Gibson, Points, 384 p., juin 2017, 7.9 euros

 

Et merci à Isabelle pour le prêt !

Publié dans Littérature Europe

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Molière de Jean-Michel COBLENCE et Elléa BIRD

Publié le par Hélène

De la naissance à sa mort, des Précieuses Ridicules au Malade Imaginaire, retrouvez tout Molière en BD !

Voici l'histoire de Jean-Baptiste Poquelin, destiné à devenir tapissier à la suite de son père durant le règne de Louis XIV, quand ses rencontres vont lui créer un destin atypique. D'abord ce destin est marqué par la rencontre avec Madeleine Béjart et leur décision de créer une troupe "L'illustre théâtre" en 1643. Suivent leurs difficultés puis, par miracle, la protection de Monsieur le frère du roi. Les premiers succès arrivent alors avec Les précieuses ridicules, les comédies ballet puis les déceptions s'invitent avec Tartuffe.

A la biographie, s'ajoutent des planches présentant les pièces les plus connues. Les sujets de prédilection de ces pièces restent les conflits de génération entre des pères soucieux de leur autorité et de leur fortune, des fils fougueux et amoureux et des filles réalistes et amoureuses et toujours en toile de fond un valet malin et peu scrupuleux.

Pour finir un dossier final apporte une documentation sur l'âge du classicisme et Molière d'hier à aujourd'hui.

Un opus plutôt bien fait car il a le mérite de relever les éléments marquants de la biographie de Molière tout en présentant certaines de ses pièces. Les dessins sans fioritures, simples et classiques s'accordent au ton de la série.

Bilan : Une version académique assez plaisante pour ouvrir nos enfants aux incontournables de la littérature, de l'histoire ou de la mythologie.

 

Avis de Romain 11 ans :

Je n'ai pas trop compris les pièces...

 

Présentation de l'éditeur : Casterman

La collection Tout en Bd : Tout en BD

Dans cette collection : Iris et Osiris

 

Molière, Jean-Michel Coblence et Elléa Bird, Casterman, juin 2017, 64 p., 13.95 euros, dés 8 ans

 

Merci à l'éditeur.

 

BD de la semaine chez Moka

 

Publié dans Jeunesse BD

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Show devant de Lily BRETT

Publié le par Hélène

♥ ♥

Une belle surprise pour ce roman décalé.

Ruth, new-yorkaise, dirige une entreprise atypique de cartes de correspondance. Son père l'aide occasionnellement et maladroitement en réapprovisionnant ses stocks en objets inutiles et futiles. Mais du jour au lendemain Edek ne vient plus au bureau et fait des mystères à sa fille. Cela aurait-il un lien avec les deux polonaises qu'il a décidé d'accueillir chez lui ?

Show devant aborde avec intelligence un sujet peu usité : la passion amoureuse après 80 ans. Edek est touchant, toujours de bonne humeur, optimiste quoi qu'il arrive, restant persuadé que les êtres autour de lui ne lui veulent que du bien et que ses projets aboutiront, aussi farfelus soient-ils. Ruth est une femme bien plus angoissée, new-yorkaise dans l'âme, elle incarne la femme active, méfiante mais aussi attachante dans sa froideur. Au contact de Edek et de ses amies extravagantes, elle s'ouvre peu à peu à l'inconnu et à la folie. Elle accepte l'imprévu et lâche prise devant l'entrain de cette drôle de bande aux projets extravagants.

Les recettes finales proposées constituent l'ultime bonne surprise de ce roman revigorant.

 

Présentation de l'éditeur : 10-18

D'autres avis : Conseillé par Des pages et des îles ; Libération

 

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A perdre haleine de Aga LESIEWICZ

Publié le par Hélène

Anna Wright vient de rompre avec son petit ami, et elle semble décidée à passer un temps seule. En faisant son jogging dans le parc de Hampstead Heath, elle ressent une attirance irrépressible pour un bel inconnu et n'hésite pas à lui faire comprendre son désir brûlant. S'ensuivent quelques rencontres passionnées ponctuées d'ébats dans les fourrés. Mais bientôt la rumeur enfle : un violeur sévit dans le parc, s'attaquant aux joggeuses solitaires. S'agirait-il du même homme ?

D'une efficacité redoutable, ce roman se plaît à nous tenir en haleine -d'où le titre-, en semant le parcours de Anna de rencontres masculines qui pourraient toutes être louches. On connaît si peu les personnes que l'on croise... Qui est ce mystérieux violeur ?

Ce que j'ai moins aimé : Les passages durant lesquels Anna gère la restructuration de la société de production dans laquelle elle travaille, sonnent faux, comme des prétextes pour combler le temps et l'intrigue entre deux joggings dans le parc...

La psychologie reste sommaire, le style est basique, mais l'efficacité est là.

 

Présentation de l'éditeur : Belfond

 

A perdre haleine, Aga Lesiewicz, traduit de l'anglais par Claire-Marie Clévy, Belfond noir, 2017, 376 p., 20 euros

 

Merci à l'éditeur.

 

Publié dans Roman policier Europe

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Sélection lectures de l'été

Publié le par Hélène

Voici quelques idées pour égayer votre été

 

Tout d'abord, c'est le moment où jamais d'investir dans une liseuse, personnellement j'ai choisi la Kobo et j'en suis très satisfaite !

 

Mes meilleurs souvenirs :

Quand j'avais 20 ans j'ai passé un merveilleux été à lire toute La Recherche de Proust, j'en garde un souvenir touchant.

Un autre été j'ai lu tous les Agatha Christie.

Et l'été dernier je me suis plongée avec délices dans Le comte de Monte Cristo

 

Sinon, je vous conseille :

 

Des sagas qu'on ne peut pas lâcher :

Vilhelm Moberg La saga des émigrants

Charles Lewinsky Melnitz

Fletcher Un bûcher sous la neige 

Larry McMurtry Lonesome dove

Dupont La fiancée américaine 

Karitas de Kristin Marja Baldursdottir 

 

Des récits pour illuminer votre été :

Gaudé Le soleil Scorta

Giono Que ma joie demeure

Carole Martinez Coeur cousu

Pascal Quignard Des solidarités mystérieuses

Audur Ava Olafsdottir Rosa candida 

A noter que vient de sortir en poche l'excellent En attendant Bojangles

 

Des policiers prenants  :

Niel Ce qui reste en forêt

Stone Tonton clarinette

Tapply Casco bay

 

Et quelques idées de voyage -ou de repos ...- :

L'été solitaire d'Elisabeth Von Arnim 

Voyage vers le nord de Karel Capek

 

En fonction de votre destination n'hésitez pas à consulter les titres chroniqués ici par pays

 

Mes futures lectures de l'été :

Cet été j'ai décidé de me tourner vers un autre classique incontournable  Les misérables, ainsi que vers quelques textes du Moyen-Age comme Lancelot du lac et Perceval... Si vous souhaitez me rejoindre...

 

Mes autres sélections estivales :

2015 ; 2013 ; 2012 ; 2011

 

Vous pouvez aussi piocher dans mon top 100 et mes coups de coeur en toute saison...

 

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Le monde des hommes - Buru Quartet 1 de Pramoedya Ananta Toer

Publié le par Hélène

"Mourir sans avoir donné un sens à sa vie, c'était avoir vécu en vain. Mon esprit et mon corps étaient le seul fondement que je possédais où ancrer ma vie." p. 264

Minke est un jeune journaliste brillant, javanais, il est idéaliste et ambitieux. Il croise la route de la jeune Annelies, la fille d'un riche colon hollandais et de sa "nyai", sa concubine. Minke tombe tout d'abord sous le charme de la jeune fille et petit à petit il intègre le monde de ces femmes fascinantes... En tant qu'indigènes, Nyai et Minke se reconnaissent et ils vont conjuguer leurs expériences et leur vécu. Tous deux rêvent d’une liberté enfin conquise contre un régime de haine et de discrimination, celui des Indes néerlandaises. La lutte sera longue mais l'important reste de ne "pas déroger aux principes de l'honneur" ...

Premier tome traduit de la tétralogie Buru Quartet, Le monde des hommes présente un monde impitoyable régi par l'injustice et le racisme. Selon l'auteur, javanais également, la culture traditionnelle javanaise est à l'origine de la dictature imposée ensuite par Soeharto, javanais également. A force de respecter les hiérarchies, les hommes favorisent l'émergence de régimes autoritaires. A travers le personnage de Minke, il peint un homme inflexible face à ses engagements jusqu'au sacrifice de sa vie. Il s'est inspiré de la personnalité d'un précurseur de la presse en malais, Raden Mas Tirto Adhi Soerjo, pour créer Minke.

L'histoire même du roman est significative : son auteur l'a écrit lors de son incarcération sous le régime de Suharto sur l'île de Buru à l'est de l'Indonésie de 1965 à 1979. Malheureusement, jusqu'en 1975, Toer en prison n'avait pas de quoi écrire, si bien qu'il apprenait ses romans par cœur et les récitait à ses codétenus, se reposant en partie sur leur mémoire. Il a pu les retranscrire ensuite mais a été censuré de nombreuses fois par le gouvernement. Ce roman a été interdit en Indonésie jusqu'en septembre 2005.

 Ce que j'ai moins aimé : Malgré quelques longueurs la force romanesque de ce roman est incontestable. 

 

Présentation de l'éditeur : Zulma

D'autres avis : Télérama

 

Le monde des hommes - Buru Quartet 1 de Pramoedva Ananta Toer, Traduction de l’indonésien par Dominique Vitalyos d’après la traduction initiale de Michèle Albaret-Maatsch, Zulma, janvier 2017, 512 p., 24.50 euros

 

Merci à l'éditeur

http://yspaddaden.com/lire-le-monde/

Publié dans Littérature Asie

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